ZOOM

Chaque jour, on passe un artiste du festival à la loupe.

Angèle, victime de son succès.

Nous avons eu le plaisir d’accueillir Angèle, ce vendredi soir, à Paléo. Et ce fut un concert… surprenant pour ma part.  Présentation De son nom complet Angèle Van Laeken, autrice-compositrice-interprète belge, elle n’est âgée que de 23 ans pour un succès fulgurant.  Venant d’une famille de musiciens, fille du chanteur Marka et de la comédienne Laurence Bibot (fondateurs du duo pop-rock-électro Monsieur et Madame), c’est également la sœur du rappeur Roméo Elvis. Elle s’est faite connaitre sur les réseaux sociaux en 2016 en reprenant un titre de Dick Annegarn, Bruxelles, et également à travers de petites vidéos via son compte Instagram, quand elle n’avait alors que 20 ans. En 2017, elle effectuait déjà les premières parties du duo franco-cubain Ibeyi et, fun fact, de DAMSO. Il y a donc eu un petit air de déjà vu ce soir-là, car DAMSO était le suivant à se produire sur la grande scène, après Angèle. D’ailleurs, nous n’avons pas eu la chance de les entendre ensemble sur le titre « silence » du dernier album du rappeur, sur lequel ils ont collaboré. Autre déjà-vu ce vendredi, Angèle avait déjà fait vibrer Paléo l’année dernière au Club Tent. Mais cette année, il y a eu une grande différence avec celle d’avant. Quand Angèle était montée sur scène, lors de Paléo 2018, seuls trois de ses titres étaient déjà sortis et, donc, le public ne connaissait pas le reste de ses chansons. En effet, son premier album « Brol » n’est sorti qu’en octobre 2018. Cette année, le public connaissait beaucoup mieux ses chansons (et même très bien d’ailleurs) et a pu chanter en cœur avec...

Zoom sur LANA DEL REY

Elizabeth Woolridge Grant plus connue sous le nom de Lana Del Rey a été au centre de l’attention de Paléo dans la soirée du 24 juillet, et avant, sa fanbase l’attendait depuis 9h20 derrière les grillages. Cependant pouvons nous considérer l’artiste comme étant une artiste féministe ? Lana Del Rey est à l’image des années 50-60 des Etats-Unis. La question du genre est ainsi bien distinct pour elle, ainsi que les rôles qui sont attribués à ces derniers en société. L’univers de Lana Del Rey prend vie par sa vie amoureuse ainsi que sa relation aux hommes. Nous pouvons à la première écoute penser que l’artiste est soumise dans ses relations, face à cet être masculin qui semble plus fort physiquement et plus puissant socialement; elle aurait ainsi été une femme représentant l’époque qu’elle joue. A la seconde écoute nous comprenons alors que ce n’est pas le cas, pour s’en convaincre il suffit d’écouter  Young and Beautiful : l’artiste se demande durant toute la chanson si elle continuera à être aimée lorsqu’elle ne sera plus jeune et magnifique, au deuxième couplet elle nous donne déjà la réponse à sa propre question qui est ” oui je sais que tu m’aimeras encore ”. Elizabeth Woolridge Grant joue également avec l’image des USA. Lors de son interprétation de Born to die la chanteuse avait pour habitude de monter sur scène avec un grand drapeau des Etats-Unis, mais elle cesse de le faire depuis l’élection de Donald Trump à la présidence. Nous pouvons donc avec ces éléments en effet considérer la chanteuse comme une artiste... lire plus

Rilès : du rap américain à la sauce française

Le rappeur de Rouen s’est produit dimanche soir sur la scène des Arches, devant un public varié. Le français d’origine algérienne a réussi à mettre l’ambiance dans un festival qui ne le connaissait que très (trop) peu. Une vague d’énergie et de chorégraphies est apparue sur la plaine de l’Asse. Rilès Kacimi a 22 ans et doit avoir très chaud. Sous son énorme touffe capillaire et sa doudoune, le jeune rappeur devenu célèbre grâce à YouTube a performé pour la deuxième fois sur scène en Suisse, après le D ! Club à Lausanne en septembre 2017. Accompagné de ses quatre danseurs, Rilès nous a offert un show physique et musical de qualité, permettant aux milliers de festivaliers présents de se déchaîner au son d’un rap américano-algérien. Il faut savoir que le natif de Rouen, en France, a cravaché pour en arriver là. Au départ simple pion dans un collège, il démissionne pour se consacrer uniquement à la musique. Il créé son propre studio dans sa chambre, et suit des cours de prononciation d’anglais de ghetto étatsunien. En 2017, il a pour projet de sortir un nouveau morceau par semaine, qu’il publie le dimanche sur YouTube. C’est ensuite grâce au youtubeur Seb la Frite que se notoriété augmente, ce qui lui permet ensuite de sortir un album et de partir en tournée. En assumant complètement ses influences américaines, comme Kanye West ou Dr. Dre, Rilès nous sort un show unique, mêlant danse et rap, tel un vrai américain. Il peine cependant à ambiancer le public dans un premier temps. Il faut savoir que le rouennais ne jouit de cette notoriété que... lire plus

Lonepsi, l’humilité entre rap et poésie

Le jeune artiste Lonepsi s’est produit samedi soir sur la scène du Détour du Paléo. Il a accepté de répondre à nos quelques questions concernant ses influences et ses projets. Il a sorti récemment son EP Kairos, qu’il a lui même écrit, composé et produit. Son talent et son originalité font de lui un artiste hors-norme qu’il est difficile de ranger dans un genre particulier.... lire plus

Frangin.e.s, les anges gardiens du Paléo


Paléo ce n’est pas simplement une inoubliable série de concerts, c’est aussi une organisation gigantesque, merveilleusement bien réalisée grâce à des milliers de bénévoles. Des héros. Parmi eux, les « Frangin, Frangine », les anges gardiens des jeunes festivaliers. En 2005, le Paléo, toujours en avance sur son temps, fit appel à un groupe de jeune nyonnais, travaillant dans le social, pour rester dans les parties gratuites du festival, afin d’aller à la rencontre des jeunes de 12-25 ans qui célébraient à leur manière la musique, le rassemblement et l’ivresse. Il ne s’agissait aucunement d’avoir un quelconque jugement, un discours moralisateur ou une once de supériorité, notamment lorsque un incident survenait. Les frangin.e.s avait pour règle principale de s’éloigner de cette vision morale pour se centrer uniquement sur la prévention et l’accueil. Ce n’est que depuis 2009 que ces bénévoles investissent l’ensemble du festival. Le concept reste le même. Les frangin.e.s restent en binôme – ou en trinôme – pour aller à la rencontre des jeunes festivaliers, les accueillir, se présenter à eux, faire de la prévention et réduire tout types de risques. Le but est simplement de faire de l’accompagnement et de transmettre des informations, notamment en présentant le concept de « Frangin, Frangine ». Ils portent toujours avec eux une petite sacoche dans laquelle se trouve de l’eau, des préservatifs, des boules Quies et des informations sur les trains, les concerts, etc. Ils vérifient également que chaque enfant porte une étiquette avec un numéro de téléphone. Nous vous le disions, de vrais anges gardiens.  Ils sont environ une trentaine, divisés en deux groupes : un pour la Pl’asse, l’autre pour le... lire plus

Lenny Kravitz: Un artiste indémodable

Ce vendredi, ce n’est ni plus ni moins que l’artiste américain Lenny Kravitz qui aura figé le temps du Paléo festival en nous emportant et fait rêver avec ses grands titres, mais aussi en nous faisant découvrir ses tous derniers. Vendredi, le public arrive à Paléo sous des trombes d’eaux, pataugeant dans la boue pour arriver jusqu’à la grande scène. Mais à 23h45, il n’en est rien pour l’artiste américain Lenny Kravitz qui nous fait rapidement oublier l’état du sol en nous emportant hors du temps avec sa très connue chanson « Fly away ». Sur scène depuis 30 ans, rien ne semble pouvoir stopper le chanteur qui fait preuve d’une énergie renversante et d’un jeu de scène toujours aussi spectaculaire. Lenny Kravitz semble toujours avoir les 20 ans de la sortie de son premier album. Habillé d’un pantalon patte d’éléphant en cuir moulant, un blouson en jeans et des sabots; impossible d’imaginer que l’artiste est en fait âgé de 54 ans. Pendant une heure et demi le chanteur ne faiblit pas, bien au contraire. Il nous fait découvrir ses nouvelles et dernières compositions avant de revenir en force avec ses plus grands morceaux tel que « Are you gonna go my way ». Le temps ne semble pas avoir d’influence sur l’artiste new-yorkais qui nous aura fait vibrer avec son groupe en sautant du funk au rock en passant par la pop, et de nous enivrer avec les compositions de son nouvel album qui sortira en septembre prochain. Dans tous les cas : Merci... lire plus

Interview: Txarango, good vibes catalanes

Mardi, nous avons eu la chance de rencontrer Alguer Miquel i Bo, le chanteur du groupe catalan de Txarango. Entre paroles engagées et mélodies dansantes, nous avons également pu aborder des questions plus politiques dans cette interview, avec notamment quelques réflexions de l’artiste sur la politique migratoire et la situation catalane. Vous pourrez retrouver l’interview complète en audio ci-dessous: https://mjf.frequencebanane.ch/wp-content/uploads/2018/07/Interview-Txarango.mp3... lire plus

Fréquence Banane à la rencontre d’Havana Meets Kingston

Lors de la journée du vendredi au Paléo, Ainhoa et Clément sont partis à la rencontre d’Havana Meets Kingston, un collectif d’artistes cubains et jamaïcains, réunis par un producteur globe-trotter australien. Partez donc à la rencontre de ces artistes chaleureux au travers de cet interview, une exclu Fréquence Banane !  ... lire plus

L’Ego de Danitsa, malgré son succès, ne la surplombe pas!

Hier, à l’ombre d’une chaleur accablante, Danitsa s’est produite en showcase privé au Cosmo, pour le plus grand plaisir des membres du staff, avant de prendre d’assaut la scène du Club Tent aujourd’hui à 16h30! Si vous êtes de fidèles “Bananien-ne-s”, vous l’avez sûrement découverte lors de son passage dans notre émission spéciale Balélec. Si vous êtes de simples étudiants fêtards, vous l’avez peut-être écoutée sur différentes scènes de festival, comme Balélec ou Frauenfeld. Et si vous ne la connaissez toujours pas, vous pourrez la découvrir aujourd’hui à 16h30 au Paléo. En bref, si tu aimes le hiphop et la RnB moderne, tes oreilles devraient se tourner sur Danitsa. Elle devient une figure incontournable de la scène urbaine suisse, et commence à s’exporter chez nos pays voisins. Avec une tournée de festival bien remplie cette année, elle continue de défendre son premier album “Ego” au mieux. Entourée de son petit frère Mr. Pops et de son DJ Master ONI,  je sens qu’elle va continuer d’enflammer chaque scène qu’elle foulera. On pourrait croire que pour un showcase, l’artiste veuille se préserver, et donc ne pas donner le maximum; ce n’était pas le cas de Danitsa. Elle n’a aucunement retenu ses coups, même devant une petite foule assise, ses deux acolytes non plus d’ailleurs. Mr. Pops assure les arrières de sa sœur aînée, avec des back un peu à la manière des XTRM Boyz, Di-Meh, Slimka et Makala (qui seront eux aussi en concert au Club Tent aujourd’hui dès 22h45). Le plus surprenant dans ce show, c’est que Danitsa passe du feu à la glace. Tantôt elle lâche une note qui... lire plus

Black Rebel Motorcycle Club: Interview

Mercredi, nous avons eu la chance de rencontrer Peter Hayes, guitariste et chanteur du groupe Black Rebel Motorcycle Club. Il nous a accordé quelques minutes d’interview pour parler de l’évolution musicale de son groupe et de ce qu’il attendait de son concert à Paléo. Retrouvez l’interview en anglais au complet ci dessous:... lire plus

La Pegatina : interview

Mercredi, nous avons eu le plaisir de pouvoir interviewer quelques musiciens de La Pegatina qui nous ont parlé de leur style musical, de leurs influences, de leur façon de collaborer et des sujets qu’ils abordent dans leurs musiques. Et en bonus: quelques petites questions surprises  pour eux à la fin. Vous retrouverez leur interview complète en audio ci dessous: https://mjf.frequencebanane.ch/wp-content/uploads/2018/07/Pegatina.mp3... lire plus