Rencontrés pour la première fois lors du Caprices Festival à Crans-Montana en 2011, j’avais gardé un assez mauvais souvenir de cette entrevue. Des réponses courtes, pas très à l’aise en interview, pas très concentrés non plus, bref, il fallait que je me réconcilie avec ce groupe qui me plaît pourtant beaucoup sur scène et sur CD.
Lilly Wood & The Prick jouaient aux Arches vendredi soir en milieu de soirée. J’ai eu l’occasion de discuter avec eux un peu plus tôt dans la journée et je leur ai demandé, entre autres, ce que le Paléo représentait pour eux. Conclusion de Nili : ils aiment la Suisse et son public le leur rend bien. Réconciliation plutôt réussie puisque Nili et Benjamin semblaient assez à l’aise pour s’emparer du micro et se poser des questions entre eux.
Nous avons ensuite parlé météo puisqu’il pleuvait au Paléo. Comme chaque année nous avons eu le droit à une soirée un peu boueuse et glissante. J’en ai donc profité pour demander à Lilly Wood & The Prick de nous raconter un souvenir de concert sous la pluie. En l’occurence, il s’agissait de leur tout premier festival. Ce sont souvent les concerts pluvieux qui font les plus beaux souvenirs.
Pour les petites anecdotes, Nili raconte qu’elle avait écrit une lettre à Leonardo Di Caprio étant plus jeune. L’artiste avoue également que les réseaux sociaux font du bien à l’égo car “Si on est artiste on est un peu narcissique”. Leur concert de rêve serait, quant à lui dans une montgolfière ou sur un paquebot façon Titanic, mais sans couler si possible.
Dans les principales raisons pour venir les voir jouer en live, Nili annonce que nous avons tous besoin d’amour et qu’ils en ont beaucoup à nous donner. Si cela ne vous suffisait pas comme raison pour aller les voir aux Arches, je vous en rajoute quelques unes :
- il ne pleuvait pas
- la nuit commençait à tomber, juste assez pour profiter des éclairages
- vous ne pouviez pas manquer les Insus en restant au concert de Lilly Wood puisque le Paléo avait prévu une pause dans sa programmation pour permettre aux festivaliers de tout voir
- le public était motivé et respectueux, nous avions de l’espace pour danser, chanter, profiter. Les gens étaient réceptifs aux anciens comme aux nouveaux morceaux, un concert presque digne d’un public québécois.
Une belle performance qui confirme l’amour du public suisse pour ce duo français charmant et charmeur. Merci Lilly Wood & The Prick !
Écoutez l’entrevue au complet ci-dessus.