Le Winston Band

Si la tête d’affiche du Dôme de dimanche était incontestablement Cœur de Pirate, à 19h30 c’était le Winston Band qui occupait la scène, ou plutôt devrais-je dire qui ont enflammé la scène.  Tout d’abord laissez moi vous décrire ce qu’on pouvait voir : un bassiste, un guitariste, un batteur, un accordéoniste et un ??? (il avait une plaque en métal sur son torse sur laquelle il faisait des percussions avec ce qui ressemblait fort à deux décapsuleurs). Les cinq vêtus d’un T-shirt rouge avec une tête de chat, qui d’ailleurs était aussi sous forme de bannière à l’arrière scène. Sur la tête du félin était inscrit “Rip 2017-2018”. Autant dire que ça avait de quoi en surprendre plus d’un. Quant à leur musique, c’est un mélange de folk québécoise et de musique des Créoles de Louisiane. On se déhanche donc sur des musiques endiablées aux sonorité blues et électriques.  S’il est peu probable que les spectateurs connaissaient préalablement leurs chansons ce n’est pas pour autant qu’ils ne donnent pas de la voix. Pendant que l’accordéoniste et aussi chanteur fait vibrer la foule, le bassiste se déhanche avec un style incontestable, tout comme sa barbe d’ailleurs. Le Dôme était quasiment plein mais les spectateurs profitent de la faible densité sous la tente pour danser et se laisser emporter par ses sonorités enthousiasmantes.  Le concert approche de son terme mais après trois phrases un peu naïve sur l’état de la planète le bassiste annonce que pour la sauver il faudra “manger des grillons” et la musique démarre. Toute la foule scande “grillons” avec le chanteur et pendant ce temps quelqu’un déambule...

The Winston Band, de l’énergie au village du monde

Je dois avouer que si j’ai été voir “The Winston Band” c’était avant tout pour éviter la pluie. Ce fut probablement l’une des meilleures initiatives de cette journée. Le groupe commence son spectacle en tenue rouge pétante et dans un quatuor d’accordéon. Est-ce que l’accordéon est un instrument qui déchire? C’est un grand oui! Ensuite, le groupe se lance dans des musiques plus folles les unes que les autres et sont, en plus, très entraînantes. Ils entrecoupent leurs chansons d’histoires et d’anecdotes venues du Québec. Je pense que ma poutine n’aurait pas eu le même goût sans eux. Le groupe est toujours là dimanche. Une occasion en or de les revoir! Une ambiance de folie au village du monde que la pluie n’aura pas réussi à...
Le Village du Monde à la conquête des grandes scènes

Le Village du Monde à la conquête des grandes scènes

Le Village du Monde de la 44e édition du Paléo Festival sera consacré aux sonorités et à la gastronomie du Québec. Une forêt dans les copeaux, des feu de bois et une (presque) authentique cabane à sucre: une expérience complète à ne pas manquer!  Si le Village du Monde était originellement destiné à accueillir des sons émergents et ainsi à sortir le festivalier lambda de sa zone de confort musicale, aujourd’hui, le concept a évolué. Depuis sa création en 2003, nationalités et cultures se sont succédé, laissant place à des rythmiques, des mélodies et des gastronomies aussi riches que variées. Daniel Rosselat s’est exprimé sur les origines du village du monde auprès des rédacteurs de 24 Heures il y a quelques années. Selon l’organisateur, « le but était de donner un coup de projecteur sur une richesse musicale et culturelle qui a de la difficulté à s’exporter ». L’idée était donc de sortir des tubes américains vus et revus et de voyager un peu. 2019 : cap sur le Québec Pour cette édition, c’est le Québec que les festivaliers sont invités à découvrir. Mélodies entraînantes et chanson populaire se succéderont sur scène, sans oublier des musicalités autochtones moins familières telles que celle de Elisapie. Le Dôme, scène principale du village du monde, vibrera donc aux sons de ces personnalités québécoises que nous nous réjouissons de découvrir. Aussi sur la grande scène Les Québécois posent leur drapeau sur le village du monde certes, mais pas que. Pour cette 44eédition du Paléo Festival, deux têtes d’affiche viendront compléter la programmation de la Paléo avec ce petit accent que nous connaissons bien. En effet,...

Faim, soif, envie de danser : le Village du Monde est fait pour toi !

Flamenco, tarentelle, pizza, paella, gyros, … Le Village du Monde nous emmène dans l’Europe du Sud cette année. Italie, France, Espagne, Portugal et Grèce colorent le festival, nous faisant découvrir des cultures de pays voisins. Ce jeudi, le Dôme du Village du Monde s’ouvrait avec Calima, un groupe espagnol de flamenco « new wave ». Le concert débute à 17h avec une chaleur quasi insoutenable, mais le Dôme est rempli, dansant et chantant au rythme des sonorités espagnoles. Un air de Gipsy Kings, des guitares, des voix rauques et des cajons, et les festivaliers sont conquis. Le concert est ensuite répété à l’Escale plus tard dans la soirée. Chemin inverse pour Vinicio Capossela, artiste italien polyvalent, s’exerçant tant dans l’écriture que dans l’interprétation et la composition de morceaux. Cette touche napolitaine rappelle la richesse et la diversité de la culture sud-européenne. Il n’est en effet pas donné à tout le monde de danser du flamenco en mangeant des feuilles de vignes et en buvant du porto, tout en écoutant de la chanson italienne. Entre l’italien et les espagnols vient se glisser António Zambujo, artiste de fado portugais se produisant lui aussi à l’Escale et au Dôme. En réinterprétant la musique traditionnelle de son pays avec des influences brésiliennes et jazz, il réussit à conquérir un public varié en début de soirée. L’environnement nous plonge également en vacances, en arborant de grosses structures en bois symbolisant les arches que l’on retrouve dans les arènes de corrida espagnole, du Colisée ou des arènes de Nîmes. Proche du village, les infrastructures de la HES-SO nous rappellent les fonds marins, avec une étendue de corail...

Village du monde

Cette année, le village du monde a pour thème l’Europe du Sud, un thème à l’odeur d’huile d’olive, herbes de Provence et piment d’Espelette. Mais ce sont des douces mélodies de Fado portugais qui vont nous faire voyager tout au long de cet article. Partons à la rencontre de la grande Ana Moura. Le Portugal a laissé son empreinte lors de cette édition 2018 de Paléo. Non pas par la présence des pasteis de Nata sur les stands de nourriture (même si c’est très bon) mais par la belle voix de la fadiste portugaise Ana Moura. Il faut savoir que le fado est un genre musical portugais, constitué de chants populaires aux thèmes mélancoliques accompagnés généralement d’instruments à cordes pincées. Mais Ana Moura s’est permise de moderniser cet art par une touche de pop rythmé. J’ai eu l’immense chance de rencontrer cette incroyable artiste autour d’une table ronde et de lui poser plusieurs questions. Elle nous a dévoilé que son envie de chanter le fado lui est venue depuis toute petite et a alors pris la décision d’y apporter sa petite touche personnelle en plus. Au début de sa carrière, certains la critiquaient, lui reprochant de détruire le Fado traditionnel mais aujourd’hui elle se voit plutôt comme précurseuse d’un nouveau mouvement qui se développe de plus en plus au Portugal et même ailleurs. Je me suis permis de lui poser une question un peu personnelle : il faut savoir qu’elle a commencé à chanter dans les rues de Lisbonne et dans des maisons de Fado, et aujourd’hui, elle performe sur les plus grandes scènes mondiales notamment celle de l’eurovision et a même fait...

Le village du monde

L’Europe du Sud est au cœur du village du monde cette année, un thème moins dépaysant que dans d’autres éditions du festival, et pourtant, qui regorge de surprises. Chaque année, le Paléo se démarque par la diversité de ses stands de nourriture. Quartier d’Orient, Quartier Latin, Quartier des Alpes, sans oublier le Village du Monde, le site regorge de saveurs qui proviennent d’ici, et d’ailleurs. Alors choix difficile pour le festivalier qui aime savourer un bon plat, à la fois qu’il appréciera, à la fois qu’il n’aura pas l’habitude de manger chez lui. Pizza, Pasta, Paella, Polenta, toutes ces spécialités du village du monde vous sont déjà familières ? Ne vous arrêtez pas à ça ! Le village du monde a su diversifier les spécialités. Pour exemple, le stand Polent’amo propose des frites faites de polenta. Un vrai régal, en plus d’être original ! Et comment résister aux fameuses Pastéis de Nata portugaises, vendues au stand Bifad’Oro ? La cannelle qui recouvre cette petite tartelette à la crème encore chaude est un délice, le dessert parfait en fin de soirée. Mais le village de Monde, c’est aussi les artistes. Mardi soir, le groupe catalan Txarango a tout simplement mis le feu sous le dôme, et a transporté son public avec des mélodies et des rythmes endiablés. Les huit musiciens, en laissant beaucoup de place à la percussion, ont su faire danser, sauter, chanter, crier leur public. En bref, le Village du Monde promet de vous faire découvrir des saveurs musicales et gustatives inoubliables, le tout dans un décor charmant qui rappelle les vacances....