Flume au Montreux Jazz

Flume au Montreux Jazz

  Pour son demi-siècle d’existence, le Montreux Jazz Festival a ajouté un artiste sur la scène du LAB, présentant ainsi non pas deux mais trois artistes au public la plupart des soirs. Dimanche 3 juillet se produisaient respectivement Petit Biscuit, Mura Massa et Flume. L’appréciation des concerts et l’ambiance de la salle n’ont fait qu’augmenter au fur et à mesure de la soirée. Premières parties Les festivités ont été ouvertes par le jeune Petit Biscuit, qui malgré tout son entrain sur ses platines a eu de la peine enflammer la salle. Peut-être à cause de sa musique sans paroles (seulement quelques sons de voix humaine sur certaines). Il n’a pas tout à fait réussi à mettre en avant sa musique et à l’adapter pour un concert. Néanmoins ses morceaux moins « electro-chill » laissent présager une ambiance plus entrainante pour la continuation de sa carrière.Vous pouvez vous faire une idée de l’univers de cet artiste en allant voir un extrait de son concert. Mura Masa a pu, lui compter sur le charisme et la voix de sa chanteuse pour compléter sa performance et mettre l’ambiance. Le concert aurait été bien plus long avec seulement un chanteur à la voix auto-tunée.   Flume, la force tranquille venue d’Australie Puis est arrivé l’artiste tant attendu pour la plupart du public, Flume, qui n’a pas fait les choses à moitié : il s’est équipé d’un carré magique avec du verre transparent et des jeux de lumière derrière et sur la scène, pour accompagner et donner vie à sa performance musicale, rien que ça ! L’artiste, qui était là pour présenter son nouvel album Skin, sorti le 27...
Ginkgoa

Ginkgoa

Un peu de swing, de l’électro, une pointe de valse et de pop mais surtout beaucoup de fraicheur et de bonne humeur. C’est la recette qui a permis au duo Ginkgoa de séduire le public de la scène Music in the Park pour cette première soirée de festival. Né d’une rencontre au hasard en 2010 entre la chanteuse new yorkaise Nicolle Rochelle et l’auteur-compositeur parisien Antoine Chatenet, Ginkgoa est révélé au public au festival des Francofolies de la Rochelle, où ils remportent le prix coup de cœur du festival. Après une tournée internationale et leur signature chez Sony/ATV Publishing, leur titre phare « De New York à Paris », qui raconte l’histoire de la chanteuse devient l’hymne des parfums Rochas en Europe. Durant leur escale à Montreux, avant de s’envoler au Festival International de Jazz de Montréal le soir même, le duo a eu le temps de dynamiser le public du Park avec des chansons françaises à l’“americain touch“ irrésistible. Passant du jazz manouche, à la Pop avec une touche d’électro ou encore au swing, le duo et les trois musiciens qui les accompagnaient ont réussi le pari de faire danser le public de Montreux. Impossible en effet de résister à l’énergie communicative de la chanteuse Nicolle Rochelle qui montre aussi bien sa voix puissante tintée d’un petit accent américain que son talent de danseuse qui rappelle celui de Josephine Baker. Le public a vécu un voyage entre modernité et ancienneté, entre énergie et douceur. Il a dansé, valsé, swingé, tangoté et sauté. La scène se transforme même en véritable boîte de nuit, ou plutôt boîte de jazz, quand les musiciens y font...