Gauvain Sers a ému le public du Détour hier. Le protégé de Renaud s’est présenté au travers de ses chansons et a fait voyagé les spectateurs entre la Creuse et Paris. Rencontre avec la relève de la chanson française engagée.

La première chose à faire, quand on est creusois, pour réussir dans ce métier, c’est de quitter la Creuse.” Il y a un an, Gauvain Sers, encore inconnu, reçoit un appel de Renaud lui demandant de faire les premières parties de sa tournée des Zéniths. La filiation entre les deux chanteurs est évidente que ce soit par le style musicale, les convictions, l’humour ou encore la nostalgie de certains portraits chantés. Cette rencontre va lui apporter une visibilité rêvée par tous les artistes en début de carrière.

Sous le chapiteau de Détour, le Creusois a réussi à imposer un (presque) silence rare. Le public de tout âge a été subjugué par ce jeune auteur qui a expliqué, avec humour, l’histoire de l’écriture de ses chansons. Ce qui est sûr c’est qu’il a mis le public dans sa poche.

Ce que j’ai appris des grands chanteurs français c’est qu’on pouvait écrire une chanson sur n’importe quoi. Ça s’appelle la liberté d’expression.”  Les thèmes qu’aborde Gauvain Sers sont très variés mais aussi très modernes. Il passe par exemple du portrait d’un vendeur de roses parisiens à celui d’une mère d’un adolescent parti faire le jihad.

Fréquence Banane vous propose d’en savoir un peu plus sur cet artiste. Une interview qui a permis aussi de faire un point sur les premières informations un peu erronées qui circulent sur lui.

Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de le voir en concert, il partira en tournée une fois celle de Renaud terminée. Il sera le 30 septembre à Genève.

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