Mouvements de foule

Vu du haut, le public de la Grande Scène m’impressionnera toujours. Et plus particulièrement devant Macklemore & Ryan Lewis, où j’ai trouvé le spectacle presque plus émouvant devant que sur la scène. Une pensée tout de même pour Chester Bennington, puisque le rappeur américain mentionné plus haut n’a pas dit un mot sur un groupe qui a fondé les influences de beaucoup, dans le monde du rap et du...

Cuuuumbia!

Quand le public réagit aussi bien à un concert auquel il ne comprend ni les paroles des chansons, ni les interventions entre les morceaux, c’est le signe d’un très bonne performance au Village du Monde. Chapeau bas à Celso Piña!
Foals, en attendant la foudre

Foals, en attendant la foudre

Pour ce premier soir de la quarante-deuxième édition du Paléo Festival, c’est le groupe britannique Foals qui verra le soleil se coucher depuis la grande scène. Attentes d’un concert qui s’annonce foudroyant. “You don’t have my number” Foals, c’est l’histoire de cinq types qui ont voulu sortir de l’image du parfait étudiant d’Oxford, et qui, loin de devenir une pâle caricature de bad boys tatoués, ont su croître en intensité dans leurs compositions. Apparus dès leurs débuts dans les séries UK adolescentes (Skins, Misfits), Foals se fait une place dans la culture britannique. Les rockers gagnent surtout en notoriété en 2008, alors que le chanteur et guitariste, Yannis Philippakis est classé 27e dans le classement des personnalités les plus cool par le magazine New Musical Express. S’en suit l’album Holy Fire en 2013, dont la chanson My Number atteindra la deuxième place des classements musicaux britanniques. “When I see a man I see a lion” Bien plus abouti que leurs premiers opus, l’album What went down, sorti en 2015, rend le groupe d’Oxford encore plus intéressant. Entre morceaux très sombres, presque metal et boules d’énergie beaucoup plus pop, cet album révèle Foals, dans toute sa splendeur. Et le chanteur, Yannis Philippakis l’affirme, dans une interview donnée aux Inrocks en 2015: “J’ai découvert que ma voix pouvait structurer, mener une chanson, qu’on n’avait pas à se concentrer comme des fous sur les instrumentations en faisant de mon chant un élément secondaire.” Une prise de conscience, et de confiance pour les Anglais. Un album audacieux et animal selon les termes du chanteur. Un concert qui n’aura certainement rien à envier à celui, très...