par Gabriel Nista | Juil 25, 2019 | Coup de coeur, Gabriel, Paléo 2019
Sous cette canicule, j’ai pu avec mes collègues jouir d’une renaissance après avoir pu me rincer le visage et tremper mes pieds dans le ruisseau à l’arrière de la Grande Scène. Une sensation unique !
par Gabriel Nista | Juil 25, 2019 | L'artiste suisse, Paléo 2019
Elle s’est produite mardi après-midi au Club Tent, mais elle était de retour ce jeudi, au Cosmo, pour nous faire écouter quelques-unes de ses chansons en showcase privé. Mais qui est donc cette artiste ? Élodie Romain, alias Billie Bird, est revenue pour la presse à Paléo. Si son premier concert a ébloui les festivaliers, nous avons pu la voir de plus près, de façon plus intime. Née en 1983, Élodie passe une bonne partie de son enfance dans un foyer, avec une guitare offerte par sa mère. C’est avec l’un de ses éducateurs qu’elle commence la musique. Elle se produit pour la première fois sur scène en 1997, mais n’ose pas franchir le pas pour se lancer pleinement dans la musique, malgré ses études musicales. Active depuis 2012 sous le nom de « Billie Bird » (inspiré de l’aventurière du même nom) elle remporte cette année-là le concours Demotape Clinic à Zürich, qu’elle considère elle-même comme un gros boost dans sa carrière. Anglais ou français, la lausannoise se lance dans les deux langues. Elle avoue même avoir envie de chanter en espagnol également, de par ses origines ibériques. Sa musique nous plonge dans un mélange de folk des années 80 et de pop francophone plus moderne. Lors de son showcase au Cosmo, Billie Bird nous a interprété plusieurs titres qu’elle dit adorer, en compagnie de son guitariste Sacha. Elle nous a confié avoir passé un moment incroyable mardi au Club Tent et être ravie d’être de retour sur l’entretien site du festival pour son premier Paléo. Il faut dire que la chanteuse enchaîne les dates en ce moment, d’abord au...
par Gabriel Nista | Juil 23, 2018 | Coup de coeur, Gabriel
Un joli coup de cœur, comme chaque année, lorsque je déguste ces tranches de pains tartinées avec passion par des gens très sympas. Profitez vite de cette dernière journée pour vous faire une tartine au hummus !
par Gabriel Nista | Juil 23, 2018 | Zoom
Le rappeur de Rouen s’est produit dimanche soir sur la scène des Arches, devant un public varié. Le français d’origine algérienne a réussi à mettre l’ambiance dans un festival qui ne le connaissait que très (trop) peu. Une vague d’énergie et de chorégraphies est apparue sur la plaine de l’Asse. Rilès Kacimi a 22 ans et doit avoir très chaud. Sous son énorme touffe capillaire et sa doudoune, le jeune rappeur devenu célèbre grâce à YouTube a performé pour la deuxième fois sur scène en Suisse, après le D ! Club à Lausanne en septembre 2017. Accompagné de ses quatre danseurs, Rilès nous a offert un show physique et musical de qualité, permettant aux milliers de festivaliers présents de se déchaîner au son d’un rap américano-algérien. Il faut savoir que le natif de Rouen, en France, a cravaché pour en arriver là. Au départ simple pion dans un collège, il démissionne pour se consacrer uniquement à la musique. Il créé son propre studio dans sa chambre, et suit des cours de prononciation d’anglais de ghetto étatsunien. En 2017, il a pour projet de sortir un nouveau morceau par semaine, qu’il publie le dimanche sur YouTube. C’est ensuite grâce au youtubeur Seb la Frite que se notoriété augmente, ce qui lui permet ensuite de sortir un album et de partir en tournée. En assumant complètement ses influences américaines, comme Kanye West ou Dr. Dre, Rilès nous sort un show unique, mêlant danse et rap, tel un vrai américain. Il peine cependant à ambiancer le public dans un premier temps. Il faut savoir que le rouennais ne jouit de cette notoriété que...
par Gabriel Nista | Juil 20, 2018 | Village du Monde
Flamenco, tarentelle, pizza, paella, gyros, … Le Village du Monde nous emmène dans l’Europe du Sud cette année. Italie, France, Espagne, Portugal et Grèce colorent le festival, nous faisant découvrir des cultures de pays voisins. Ce jeudi, le Dôme du Village du Monde s’ouvrait avec Calima, un groupe espagnol de flamenco « new wave ». Le concert débute à 17h avec une chaleur quasi insoutenable, mais le Dôme est rempli, dansant et chantant au rythme des sonorités espagnoles. Un air de Gipsy Kings, des guitares, des voix rauques et des cajons, et les festivaliers sont conquis. Le concert est ensuite répété à l’Escale plus tard dans la soirée. Chemin inverse pour Vinicio Capossela, artiste italien polyvalent, s’exerçant tant dans l’écriture que dans l’interprétation et la composition de morceaux. Cette touche napolitaine rappelle la richesse et la diversité de la culture sud-européenne. Il n’est en effet pas donné à tout le monde de danser du flamenco en mangeant des feuilles de vignes et en buvant du porto, tout en écoutant de la chanson italienne. Entre l’italien et les espagnols vient se glisser António Zambujo, artiste de fado portugais se produisant lui aussi à l’Escale et au Dôme. En réinterprétant la musique traditionnelle de son pays avec des influences brésiliennes et jazz, il réussit à conquérir un public varié en début de soirée. L’environnement nous plonge également en vacances, en arborant de grosses structures en bois symbolisant les arches que l’on retrouve dans les arènes de corrida espagnole, du Colisée ou des arènes de Nîmes. Proche du village, les infrastructures de la HES-SO nous rappellent les fonds marins, avec une étendue de corail...