Kabak

Kabak

Du rock du vrai, celui qui vous résonne dans la tête et vous débouche les oreilles. Quand le groupe Kabak monte sur scène, ça réveille dès le premier accord. La musique a des airs de Bashung ou des Velvet Underground version française, ou plutôt version romande. Des mélodies à la fois puissantes et douces accompagnent des textes poétiques et un tantinet emplis de folie. Ces textes, c’est Gilles Mauron qui en est l’auteur. L’auteur-compositeur est aussi à l’origine du groupe en 2009. Il est d’abord seul à défendre ses chansons, mais il sera rejoint par le guitariste Sam Morard, puis plus tard par Jérôme Clavien à la basse et au clavier ainsi qu’en 2013 par Fred Magnenat, l’ex batteur du groupe vaudois Favez. Si vous voulez découvrir ce groupe romand et la profondeur de leur musique presque psychédélique,  leur deuxième album « Avu », le premier avec la composition actuel du groupe, sortira dans les bacs en septembre 2015 et en attendant il sera en concert à Fribourg et dans le...
Ginkgoa

Ginkgoa

Un peu de swing, de l’électro, une pointe de valse et de pop mais surtout beaucoup de fraicheur et de bonne humeur. C’est la recette qui a permis au duo Ginkgoa de séduire le public de la scène Music in the Park pour cette première soirée de festival. Né d’une rencontre au hasard en 2010 entre la chanteuse new yorkaise Nicolle Rochelle et l’auteur-compositeur parisien Antoine Chatenet, Ginkgoa est révélé au public au festival des Francofolies de la Rochelle, où ils remportent le prix coup de cœur du festival. Après une tournée internationale et leur signature chez Sony/ATV Publishing, leur titre phare « De New York à Paris », qui raconte l’histoire de la chanteuse devient l’hymne des parfums Rochas en Europe. Durant leur escale à Montreux, avant de s’envoler au Festival International de Jazz de Montréal le soir même, le duo a eu le temps de dynamiser le public du Park avec des chansons françaises à l’“americain touch“ irrésistible. Passant du jazz manouche, à la Pop avec une touche d’électro ou encore au swing, le duo et les trois musiciens qui les accompagnaient ont réussi le pari de faire danser le public de Montreux. Impossible en effet de résister à l’énergie communicative de la chanteuse Nicolle Rochelle qui montre aussi bien sa voix puissante tintée d’un petit accent américain que son talent de danseuse qui rappelle celui de Josephine Baker. Le public a vécu un voyage entre modernité et ancienneté, entre énergie et douceur. Il a dansé, valsé, swingé, tangoté et sauté. La scène se transforme même en véritable boîte de nuit, ou plutôt boîte de jazz, quand les musiciens y font...