Ce mercredi 18 juillet 2018 s’est déroulé la 2ème journée du plus grand festival en plein air de Suisse : Paléo. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a été marquée par de belles prestations. Parmi toutes les belles affiches, il y a bien un artiste, ou devrais-je dire une artiste, qui est sortie du lot. Voici mon coup de cœur de la soirée :
Alors certes, le festival Paléo ne se résume pas à des simples prestations musicales ; c’est beaucoup plus que cela. C’est aussi un grand panel de stands de nourriture venu du monde entier, des spectacles culturels ou encore une multitude d’activités sur les grands espaces. Mais j’ai envie dans cet article de me focaliser principalement sur les artistes car c’est un peu eux qui donnent la dynamique de la journée et je peux dire que je n’ai pas du tout était déçu.
Nous avions pu en cette journée voir tout le talent d’Eddy de Pretto. J’ai été particulièrement marqué par ce jeune homme car il m’a fait redécouvrir la musique, laissez-moi vous expliquer. Le plus souvent, on assiste à la plupart des concerts en festivals pour le rythme de la chanson, le battement des basses, le décor lumineux de la scène et/ou encore pour répéter les paroles de son chanteur préféré. Mais Eddy de Pretto a vraiment su nous captiver avec les paroles profondes de ses compositions. Derrière lui, pas une fanfare remplie d’instruments ou tout un arsenal de spots de lumières. Simplement un batteur et lui aux paroles fortes qui nous transpercent.
Venait ensuite sur la Grande Scène mon petit chouchou : Vianney. Quel régal ! Le beau jeune homme a su parfaitement gérer son concert avec plein d’énergie, une parfaite répartition de la seine avec de beaux petits pas de danse et sa voix toujours aussi sublime.
Mais malgré cette belle prestation, il y en a une qui s’est vraiment illustrée durant cette soirée. Je savais que cela allait être bien mais jamais je n’aurais pu imaginer une telle euphorie pour cette artiste. Ne cherchez plus, la Reine de la soirée (oui, avec un « R » majuscule) c’était bien elle : Jain.
C’était en quelque sorte SA soirée. Le public ne s’est pas contentés de simplement venir observer la performance de l’artiste, ils étaient tous (presque tous) transportés par l’énergie que dégageait Jain. Et de l’énergie, elle en avait, non seulement par sa voix mais aussi par son très fort rapprochement avec le public, en permanence en contact avec lui. Elle occupait vraiment bien la scène, tel un poisson dans l’eau, et sa facilité à mixer tout en chantant est tout simplement impressionnante.
Jain s’est d’autant plus fait remarquer par une identité visuelle très travaillée : petit body bleu bien repassé. On peut clairement voir qu’elle y porte une attention particulière, que ce soit pour son apparence ou pour la mise en scène lors de ses prestations en direct décalée par rapport à son art pop/hip-hop aux influences africaines qui passent par la soul.
Sa prestation aura tout de même été marqué par un petit problème technique qu’elle a cependant géré avec brio et s’en est même servi pour en rigoler avec les festivaliers. Un professionnalisme remarquable.
On comprend pourquoi le festival Paléo l’a directement faite passer de la scène « le Détour » vers la Grande Scène. Pour sa 2ème fois au festival Paléo, Jain a vraiment montré que c’est une vraie bête de scène. Mon cœur bat encore pour elle (serais-je tombé amoureux ?) et j’espère vraiment pouvoir la retrouver dans les prochaines éditions.