Malgré dix minutes de concert sucrées par un micro-trottoir des plus mémorables, rien n’a été perdu de l’énergie insufflée aux festivaliers par Larytta, groupe qui dissémine sa musique depuis plus de dix ans. En effet, le concert fut progressif, partant de beats entraînants pour arriver à ce qui ressemblait d’assez près aux raves d’antan.

Pas le temps de se la couler douce avec eux, les titres s’enchaînent rapidement, maintenant le rythme soutenu des étés dansant. Eté, c’est le mot pour qualifier ce début de concert aux sonorités caribéennes infusées patiemment dans la techno et l’électro. Les quatre membres lausannois exclusivement masculins sont des électrons libres, changeant d’instrument au gré des pistes et dansant dès que l’occasion s’en présente.

Tandis que le chœur de fan au centre de la foule et près de la scène est à même de reproduire certaines paroles mystérieuses qui saupoudrent parfois la musique, les pas de danse se transmettent depuis ce fameux centre, contaminant même les spectateurs les plus réservés loin de la scène, ceux-ci cédant à la tentation.

Inexorablement, les fragrances émanant des glandes sudoripares (oui on parle de transpiration) des festivaliers en transe émergent et se mêlent aux senteurs de marie-jeanne. Sous lumières stroboscopiques à effets épileptiques, la transe est irrépressible.

Les enceintes sont poussées à leur maximum en guise d’apothéose, fortement soulignée par l’ovation du public non retenue par le concert des Kings of Leon qui débute alors.

En somme, ce fut un concert ultra festif qui aura mis les festivaliers à la bonne température pour le reste de la soirée.

 

Un clip qui vaut le détour : Osama Obama

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le groupe d=> L A R Y T A <=p.

Et pour vos oreilles…

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