Après 7 ans de séparation, j’ai retrouvé jeudi soir avec bonheur la rockeuse Evelinn Trouble.
En 2008, avec son hit Third Change Back tiré de son EP Arbitrary Act, Evelinn Trouble sur les planches du Romandie ressemblait à une ado qui avait des trucs à crier.
Depuis, trois albums sont passés par là et la Zurichoise-devenue-Londonienne a bien changé.
En interview on rencontre une femme rigolote, qui sait de quoi elle parle mais ne se prend pas le chou.
Plus tard sur scène c’est en pyjama-squelette-mais-on-voit-son-soutif, les cheveux peroxydés et les yeux cernés de (beaucoup) de noir qu’on la retrouve. Elle ressemble un peu à la Lady Gaga de Poker Face en mode destroy rockeuse. On aime. Elle est accompagnée par un batteur énergique, un bassiste chevelu et un claviste en pantalon moulant en écailles de lézard doré. Le son se fait très organique, très chaud. Les titres sont bien construits et alternent des ambiances bien différentes qui s’équilibrent. Elle s’amuse. Sa voix est tantôt majestueuse, tantôt criarde, toujours mature, recherchée et surtout elle vient d’en bas, là tout en bas, d’où la musique prend ses racines.
Un mot peut-être sur le public de la rock cave : assez éclectique, de tout âge, et plutôt motivé. Tant mieux !
En attendant son prochain album qui sortira en septembre, tendez l’oreille vers son interview menée en backstage de la Rock Cave.