Artiste québécois habitué du public suisse, Pierre Lapointe jouait mercredi soir au Paléo Festival sous le Club Tent. Fréquence Banane a eu la chance de le rencontrer dans l’après-midi le temps de quelques questions.
Nous lui avons tout d’abord demandé en quoi ses origines québécoises influencent sa manière de faire de la musique. Notre question l’a amusé puisqu’il se définit comme le plus français des chanteurs québécois notamment avec ses nombreuses influences européennes. Cependant, il aurait une façon nord-américaine d’approcher les textes, les thèmes qu’il aborde et la scène.
Aux influences de chez nous, Pierre Lapointe en ajoute bon nombre de chez lui comme Diane Dufresne, Robert Charlebois, voir même le metteur en scène Robert Lepage. Ce métier, il ne le ferait pas s’il n’avait pas grandi dans cette bulle culturelle québécoise avec des artistes tels que Jean Leloup ou encore Daniel Bélanger. Des modèles qui lui ont, non seulement donné envie de faire de la chanson, mais qui ont surtout fait de lui l’artiste et l’homme qu’il est aujourd’hui.
Malgré un passage express au Paléo entre interviews, tests de son, concert, etc. Pierre Lapointe espérait bien croiser Calogero hier. En effet, le québécois a écrit une chanson pour notre notre mascotte française, “La Bourgeoisie des Sensations”, sans même l’avoir rencontrée en personne.
Pour lui, les festivaliers qui bravent canicule et intempéries sont des enragés de musique et c’est une chance de venir vers eux pour partager quelque chose ensemble. Ce qui compte sur scène c’est l’équilibre entre ses chansons et ses interventions plus drôles et plus légères pour atténuer la noirceur de ses textes.
Qui dit festival dit risques de pluie, comme mercredi. Pourtant, le québécois s’en sort plutôt bien jusqu’à présent. Il semblerait qu’hier encore, la chance ait été de son côté puisqu’il jouait sur une des rares scènes abritées du Paléo.
Ecoutez un extrait de l’interview ci-dessous.