Fabian Tharin

Fabian Tharin

Sous ses airs modestes, le paysage musical suisse-romand cache en son sein des artistes talentueux et originaux. Parmi eux, on retrouve Fabian Tharin, un musicien créatif et plein d’humour que Fréquence Banane a pu rencontré juste après son concert qui a su charmer le public de Paléo. Il a eu le coup de foudre pour la musique très jeune passant d’abord par le violon violon puis, plus tard, par la guitare classique. Il va ensuite mélanger sa musique à son autre passion, l’écriture et prend une voix plus rock. Touche à tout, l’artiste s’est essayé à de nombreuses expériences telles que la poésie, les courts-métrages ou encore la direction d’orchestre. Pour sa première venue à Paléo, le musicien et ses deux collègues, présentent un spectacle à la mise en scène simple mais efficace. Les paroles des différents morceaux captent le spectateur qui n’attend plus qu’entendre la suite de l’histoire. Tantôt cynique, tantôt touchant, tantôt absurde, Fabian ne laisse pas le public indifférent. De plus, ses mimiques rajoutent une touche qui rend la prestation plus authentique. Les spectateurs du Club Tent se sont régalés ! Avec son quatrième album « Swiss Rebelle », salué par le prix Charles Cros, Fabian Tharin poursuit sa carrière solo avec un nouveau spectacle à l’humour incisif. Fréquence Banane a eu l’occasion de s’assoir à une table et en savoir plus sur cette personnalité originale.   Interview co-réalisée avec Ana:...
YaniSs Odua

YaniSs Odua

Le martiniquais YaniSs Odua a su séduire le public des Arches jeudi 23 juillet pour bien entamer cette soirée placée sous le signe du drapeau “Rouge Jaune Vert”. Quelques heures après son concert, YaniSs a très gentiment accepté de se confier à Fréquence Banane. Il le dit lui-même, il a savouré le Moment Idéal, titre de son dernier album qu’il présente en tournée tout l’été avec les musiciens de Artikal Band. La musique est avant tout leur billet d’avion, elle voyage avant eux et les invite à venir partager leur culture dans d’autres pays. Pour YaniSs, le reggae est une musique qui se joue en live, d’où l’importance d’avoir des musiciens sur scène. C’est d’ailleurs en compagnie de son guitariste que le reggaeman a brillamment relevé le défi d’un “hymne à la banane”. Découvrez l’interview et le défi ci-dessous.  ...
La machine Chinese Man

La machine Chinese Man

De retour avec un nouveau spectacle pour leur tournée Once Upon a Time Chinese – Summer Tour 2015 Man a fait une halte jeudi soir à pour un show endiablé sur la scène des Arches.  C’est sans surprise que les trois compères ont su réchauffer les festival en cette fraîche soirée. Comme à son habitude, le collectif sait toujours bien s’entourer puisqu’il était accompagné, entre autre, de Taiwan MC, porté par le label Chinese Man Records et de Youhtstar. Déjà dans les 30 premières minutes, le groupe interprète des morceaux phares de leurs débuts tels que Get Up, ou encore Miss Chang. Très rapidement, le public reconnaît les notes et c’est tout aussi vite qu’il manifeste son engouement. Il est difficile de parler d’interprétation sans souligner l’énergie, la vitesse et l’endurance de Taiwan MC qui ne n’a arrêté d’animer l’audience. Dj’s, musiciens et autres showmen en faisaient tout autant. La foule s’est fait emmener dans un vortex supersonique pour finalement les faire atterrir sur la planète Chinese et oublier qu’ils sont au Paléo Festival. En attendant la sortie de leur prochain album The Journey, l’énergique équipe va poursuivre sa tournée jusqu’en septembre à travers la France et la Belgique. C’est en collaboration avec RNV que Fréquence Banane a pu partager une interview avec Zé Mateo, SLY et High Ku, avant qu’ils ne fassent danser la plaine de l’Asse....
Pierre Lapointe

Pierre Lapointe

Artiste québécois habitué du public suisse, Pierre Lapointe jouait mercredi soir au Paléo Festival sous le Club Tent. Fréquence Banane a eu la chance de le rencontrer dans l’après-midi le temps de quelques questions. Nous lui avons tout d’abord demandé en quoi ses origines québécoises influencent sa manière de faire de la musique. Notre question l’a amusé puisqu’il se définit comme le plus français des chanteurs québécois notamment avec ses nombreuses influences européennes. Cependant, il aurait une façon nord-américaine d’approcher les textes, les thèmes qu’il aborde et la scène. Aux influences de chez nous, Pierre Lapointe en ajoute bon nombre de chez lui comme Diane Dufresne, Robert Charlebois, voir même le metteur en scène Robert Lepage. Ce métier, il ne le ferait pas s’il n’avait pas grandi dans cette bulle culturelle québécoise avec des artistes tels que Jean Leloup ou encore Daniel Bélanger. Des modèles qui lui ont, non seulement donné envie de faire de la chanson, mais qui ont surtout fait de lui l’artiste et l’homme qu’il est aujourd’hui. Malgré un passage express au Paléo entre interviews, tests de son, concert, etc. Pierre Lapointe espérait bien croiser Calogero hier. En effet, le québécois a écrit une chanson pour notre notre mascotte française, “La Bourgeoisie des Sensations”, sans même l’avoir rencontrée en personne. Pour lui, les festivaliers qui bravent canicule et intempéries sont des enragés de musique et c’est une chance de venir vers eux pour partager quelque chose ensemble. Ce qui compte sur scène c’est l’équilibre entre ses chansons et ses interventions plus drôles et plus légères pour atténuer la noirceur de ses textes. Qui dit festival dit risques de pluie, comme mercredi....
One Sentence Supervisor

One Sentence Supervisor

One Sentence Supervisor alias OSS est composé de Donat Kaufmann, Chen To, Koni et Dominik Meuter. Ce groupe est considéré comme l’un des plus prometteurs du paysage helvétique. Fondé en 2011 à Baden (AG), OSS s’est déjà vu décerner en 2013 le prix de l’album de l’année avec This Heavy Sea et a effectué une tournée notamment en Europe de l’Est et en Chine. Depuis janvier 2015, les quatre jeunes hommes ont débuté un projet musical nommé Temporär Musik qu’ils mèneront jusqu’à la fin de l’année. Ce sont eux qui ont ouvert le bal ce mardi 21 juillet au Club Tent. Malgré leur jeunesse, OSS n’avaient pas à rougir de leur performance. Dès leur entrée en scène, le public les a reçus avec des applaudissements énergiques; quelques cris féminins se sont même fait entendre. Chaque musicien a retrouvé son instrument et c’est rapidement qu’il se sont mis à jouer. C’est également tout aussi vite que le public a été embarqué dans l’ambiance vaporeuse et intemporelle qui régnait sous la tente. La décoration et la mise en scène étaient inexistantes mais ne manquaient pas. Les spectateurs pouvaient fermer les yeux et se laisser guider dans le voyage cosmique et rêver sans complexes à un autre univers: l’heure du lâché prise. Chaque morceau laisse place à des moments d’évasion grâce à de longues parties instrumentales laissant place aux émotions et au ressenti plutôt qu’à la réflexion. Nous sommes bien loin des mondes calculés et répétitifs des musiques commerciales. C’est également tout en simplicité que le chanteur interagit avec le public et raconte quelques confidences ici et là. Fréquence Banane a eu...