par Amandine Rosset | Juil 21, 2015 |
Rencontre avec l’absurde, la folie et le rock and roll. Fréquence Banane a eu la chance de passer un moment avec une moitié d’Explosion de Caca juste à la fin de leur concert incroyable qui ouvrait la 40ème édition du Paléo Festival. Comment résumer leur musique inclassable? Ce qu’on peut dire, c’est qu’il s’agit de reprises la plupart du temps de dessins animés comme Albator ou Heidi à la sauce rock et décalée. Le duo déguisé est parfois rejoint sur scène par des enfants armés de pistolets à eau ou par une troupe de danseurs qui font s’écarter la foule afin de faire des sauts périlleux depuis le plateau. Anniversaire du festival oblige, des invités sont aussi conviés. Tout d’abord, des coiffeurs montent sur scène dès le début du concert. Des chaises de barbiers les attendent sur les deux côtés du plateau. Le principe? Récolter 40 kg de poils de barbes ou d’aisselles ou encore des cheveux pour les donner à Daniel Rossellat, directeur du Paléo. Durant tout le concert, des courageux et des courageuses monteront se faire faire un petite coupe gratuite pour les aider à accomplir leur projet. Mais la surprise de cette représentation est sans nul doute l’invité de marque Henri Dès venu interpréter deux chansons devant un public surchauffé et retombé soudainement en enfance. Une ambiance de folie, détendue et sans complexe sur de la musique qui arrache et qui surprend. Découvrez l’interview que Pierrick Destraz dit Mouloud Rochat, l’un des créateurs du groupe a accordé à notre radio. Il nous donne ses impressions sur leur performance, nous en dit plus sur ce que l’arrivée d’Obi-Wan Pichon...
par Ana Martins | Juil 21, 2015 |
Retrouvez Eric et Sébastien qui ont partagé leur passion pour la Grande Scène au micro de Fréquence Banane. ...
par Marion Malique | Juil 19, 2015 |
Aussi connus sous leurs vrais noms, Joseph et Anna Chedid parcourent la France pour une tournée de 35 dates aux côtés de leur papa, Louis Chedid, et de leur grand frère, Matthieu Chedid. En parallèle de cette belle aventure familiale, Selim a sorti son premier album, Maison Rock, qui sera disponible en septembre un peu partout en France. NACH, de son côté, cartonne déjà avec son album éponyme et sa tournée solo. Rencontre avec deux phénomènes, dans la vie comme sur la scène. De la chanson française aux inspirations rock, pop et électro du côté de Selim, un univers assez féminin et une rencontre des extrêmes en ce qui concerne NACH, deux premiers albums et deux processus de création bien différents. Anna a passé beaucoup de temps en studio où elle a fait intervenir un très bon musicien, Joseph. C’est un album très intime, un peu intérieur qui en ressort. En bonus, un orchestre à cordes est venu jouer ses compositions pour terminer en beauté. Maison Rock a pris plus de temps pour arriver à un résultat qui convenait aux exigences de Joseph. Chacun choisi une chanson de l’autre, la fredonne et l’explique. Pour NACH, c’est “Guérir”, un des derniers morceaux de Joseph qu’il chante en live durant la tournée. Joseph choisi “Lève-toi” de sa soeur. La thématique est un peu la même, se libérer de soi-même. Au-delà de thématiques communes, Joseph insiste sur le fait qu’ils ont surtout une sensibilité et des valeurs communes. Cette tournée familiale, en plus d’être une expérience unique, leur permet de prendre conscience de leurs différences. Se retrouver tous les quatre sur scène, au même niveau,...
par Marion Malique | Juil 19, 2015 |
Olivier Coursier et Simon Buret ou le duo le plus captivant du Montreux Jazz Festival. Ils sont beaux, ils sont (très) grands et ils réussissent à nous faire voyager un peu plus loin avec chaque album. We Cut The Night sortira le 18 septembre 2015 pour notre plus grand plaisir. En attendant, ils parcourent les festivals et nous font découvrir quelques uns de leurs nouveaux morceaux mélangés à tous ceux que l’on connaît et aime déjà. Ravis de jouer enfin au Jazz, Simon nous raconte avoir découvert le festival en regardant une vidéo d’un concert de Nina Simone à Montreux. Leur dernier album, ils l’ont conçu pour que nous l’écoutions soit seul soit très nombreux. En voiture aussi ça leur plairait! En attendant la sortie, vous pouvez déjà le pré-commander sur iTunes et recevoir trois titres, dont leur nouveau single “Onassis”, pour mieux patienter. S’ils en sont “seulement” à trois opus en 10 ans, c’est tout simplement parce qu’ils préfèrent se taire jusqu’à ce qu’ils aient des choses à nous raconter et que l’urgence du studio les reprenne. Une belle rencontre et des beaux projets quatre ans après notre première entrevue avec AaRON au Caprices Festival. Interview à découvrir ci-dessous, préparée et réalisée avec Amandine Rosset. ...
par Marion Malique | Juil 19, 2015 |
Quelle rencontre, quel homme, et surtout, quel artiste. Le beau, le charmant, l’envoûtant Asaf Avidan nous a accordé quelques minutes de son temps avant son concert au Lab vendredi 17 juillet. C’est en toute simplicité qu’il nous parle tout d’abord de ses influences musicales. Son style serait un mélange de tout ce qu’il aime sans pour autant choisir un genre plus qu’un autre. Il aspire à la poésie, à la possibilité de combiner écriture, mots, paroles et chansons. Pendant ce temps, nous buvons ses paroles et souhaitons que cette interview ne s’arrête jamais. Tandis qu’il avait commencé dans le cinéma d’animation, Asaf Avidan se redirige finalement vers la musique. Nous lui avons alors demandé ce que la musique lui permet de faire qu’il ne pourrait pas faire autrement. Il n’hésite pas une seconde et parle d’être dans l’instant. Le processus créatif entre une idée initiale et un produit fini est bien trop long en cinéma d’animation selon lui. En revanche, il peut saisir sa guitare après une rupture, gratter trois accords, vider ses poumons et immédiatement transmettre une émotion à travers son corps: “It’s amazing to feel and hear something that was lock inside coming out to life”. Enfin, en quittant son groupe The Mojos, Asaf Avidan éprouvait le besoin de se définir musicalement parlant. Sur son premier album solo, il a passé des heures à choisir le moindre son de batterie pour créer un style new age folk. Rien à voir avec son processus créatif pour “Gold Shadow”. Avec ce deuxième opus solo, Asaf a enfin compris que ce qui le définit comme artiste c’est justement son manque de...
