Len Sander électrise le Club Tent

Len Sander électrise le Club Tent

Hier soir, le Club Tent accueillait son premier artiste sous le coup des 16h30 pour une soirée riche en musique et en émotions. Il s’agissait de Len Sander, groupe originaire de Zürich. Au total, 6 membres ont fait vibrer la grande tente nyonnaise: une chanteuse, une guitare, un synthé, un percussionniste et deux batteries (dont une électronique). Avec des sonorités à cheval entre Purity Ring, Jagwar Ma, Foals, M83 et Little Dragon, Len Sander ne se laisse que difficilement mettre dans une case précise. Ou comme le dit si bien le descriptif de Paléo, “entre pop spatiale et électro miroitante, Len Sander compose de la poésie en mouvement, une ode à la souffrance des cœurs brisés”. On pourrait tenter de définir le style du groupe comme une sorte de pop électrique teintée d’un léger psychédélisme atmosphérique aux douces nappes vaporeuses, toujours avec un son très propre et des kicks calés à la perfection. Jargon de mélomane à part, disons simplement que les basses ronronnantes et les percussions énergiques venaient rythmer à la perfection la voix envoûtante de la chanteuse Blanka Inaueu. Entre transe semi-consciente et envolées lyriques tout en maîtrise, elle a réussi avec brio à transporter le public dans une autre dimension au tout début des festivités, alors que les premiers fûts venaient à peine d’être percés et la foule avait à peine eu le temps de prendre ses quartiers sur l’Asse. Point regrettable dans le même temps, l’audience clairsemée rendait difficilement honneur à la prestation intimiste mais néanmoins dansante livrée par Len Sander. Trop tôt peut-être pour une musique de cette qualité. Pourtant, ce concert aux allures...
Explosion de caca au Paléo

Explosion de caca au Paléo

Explosion de caca, c’est une réinterprétation un peu trash de l’univers pour enfants d’Henri Dès, par son fils, Pierrick Destraz, alias Mouloud Rochat. Au programme : reprises destroy de tubes interplanétaires et fête au village. Ce soir au Paléo, le combo s’est illustré par un salon de coiffure improvisé invitant ses disciples à monter sur scène pour une petite coupe. Ils ont enchainé les titres pour finir par une interprétation mémorable de “La petite Charlotte” par Monsieur Dès en guest star, ovationné pour l’occasion par une foule en délire. L’invité surprise que Pierrick Destraz avait annoncé était donc son papa. Après nous en avoir mis plein les yeux et les oreilles, le groupe est sagement reparti, comme à la fin d’un conte pour enfants. Découvrez l’interview réalisée avec le groupe par Amandine...