Birdy Nam Nam

Birdy Nam Nam sous la pluie… C’est là qu’on voit tous ces gens trempés jusqu’à l’os, et qui n’y font absolument pas attention : trop absorbés par la musique, Kway ou pas, ils continuent à se déchaîner sur la musique infernale de Birdy Nam Nam ! Coup de coeur pour ce groupe incroyable qui a mis le feu aux Arches et à tous les gens motivés qui sont restés se lâcher ! C’était beau, beau, beau...

LiA

LiA ! Je crois que tu as totalement su charmer ton public. Merci pour ton concert plein d’énergie, de sensibilité et de paroles pleines de sens. C’était beau !

Anach Cuan

Des rythmes celtiques endiablés, des voix puissantes, la foule en délire… Anach Cuan et ses instruments gaulois ont fait vibrer le Dôme ce soir et on a adoré ça !
Husbands: « Paléo, c’est pas le festival pour lequel tu décides de jouer, c’est le festival pour lequel tu espères jouer! »

Husbands: « Paléo, c’est pas le festival pour lequel tu décides de jouer, c’est le festival pour lequel tu espères jouer! »

Husbands fait un carton en ce moment. Sortis tout droit des groupes Oh! Tiger Mountain, Kid Francescoli et Nasser, ses membres sont les acteurs d’une pop électronique fraîche et énergique. Vous vous demandez peut-être d’où peut bien venir le nom de leur groupe. Cinéphiles, les trois “maris” se sont inspirés de Husbands, film de John Cassavetes sorti dans les années 70. Basse, synthé et micros au vent, les trois musiciens se sont probablement reconnus dans l’expérience des trois protagonistes du film, partis s’éclater pour se détacher momentanément de la réalité.  Lovée dans un canapé blanc confortable, c’est dans les backstages du Club Tent que j’ai eu l’occasion de rencontrer un groupe qui a démonté la baraque lors de son passage sur scène. Pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’assister au concert, je vais résumer: Simon Nasser a fait claquer ses beats rythmés derrière son synthé. Mathieu Poulain, le chanteur à la voix éraillée, a brillamment réussi à entrer en lien avec le public. Sous les feux des lumières colorées, ce dernier se déchaînait avec enthousiasme sur le rythme endiablé des musiques pop-rock-électro composées par Mathieu Hocine. Citons comme exemple Dream, énorme succès sur le web depuis 2013, dont le titre ne vous est probablement pas étranger. Si c’est encore le cas, je vous conseille vivement d’aller jeter un oeil sur la toile. Leurs textes efficaces, leurs rythmes d’un enthousiasme communicatif et leurs clips réalisés par des artistes consciencieux (à savoir Cauboyz, association nancéienne d’un graphiste et d’un photographe) ne vous laisseront probablement pas indifférents. Ayant créé leur groupe pour le plaisir de la musique, découvrez l’interview exclusive...

Le public se régale avec Hell’s Kitchen

Hell’s Kitchen est un trio genevois composé de Bernard Monney, Cédric Taillefert et Christophe Ryser. Ces trois-là n’en sont pas à leur concert d’essai. Avec cinq disques à leur actif (dont le dernier, Red Hot Land, datant de 2014), ces artistes ont sillonné l’Europe et joué des centaines de concerts depuis leurs débuts. Ils font du blues, mais pas au sens classique où l’on peut l’entendre. Leur musique à eux, fruit de la rencontre du blues, du rock et du punk, est énergique, nerveuse, tonitruante. A 17h, au Club Tent, j’assiste à un concert bien singulier. Il s’agit de celui de Hell’s Kitchen, trio suisse original revisitant le blues, qui a complètement su motiver la foule en ce jeudi soir. Ryser joue debout, nous dominant de toute sa taille. Il se déchaîne sur sa basse un morceau sur deux, l’autre sur sa contre-basse. Les notes sortent de son instrument, rapides, dynamiques, chaudes. Monney, guitariste et chanteur à la voix rauque, nous cuisine une musique aux sonorités bouillantes, mais agréables. Assis sur son tabouret avec son anneau à l’oreille, sa façon de jouer désinvolte me frappe. Il paraît sortir les notes si facilement, tel un cuisinier jonglant avec ses épices. Taillefert, installé derrière sa batterie, a une façon de jouer bien peu conventionnelle. Son instrument est modifié, bricolé. Il semble taper au feeling sur ce qui pourrait presque ressembler à des casseroles (d’où le nom du groupe?), et pourtant, il sait exactement ce qu’il fait. En effet, ça fonctionne. Les morceaux s’enchaînent, rythmés, entraînants, puissants. La foule vibre au rythme des percussions, goûtant à ce curieux mélange, certains semblent dans...