AaRON et Fréquence Banane c’est une histoire qui dure. On ne vous les présente donc plus, rencontrés au Montreux Jazz Festival en 2015, re-croisés au festival Montréal en Lumière à Montréal en février 2016, Simon Buret et Olivier Coursier sont AaRON.

L’été passé, leur dernier album We Cut the Night n’était pas encore sorti tandis qu’ils se produisaient au Lab pour le plus grand plaisir du public suisse. En février dernier, leur concert avait lieu au Métropolis de Montréal le lendemain de la sortie québécoise de l’album. Les voilà donc au Paléo festival, prêt d’un an après We Cut the Night avec, entre autres, de nouveaux tubes à leur répertoire tels que Blouson Noir ou encore Onassis.

Lors de cette troisième entrevue (quatrième si l’on compte la première au Caprices Festival en 2011), j’en profite pour annoncer à Simon et Olivier qu’un ami de mes parents a nommé sa fille Lili grâce à leur chanson, je me demande si ça leur arrive souvent. Lili oui, ils trouvent même cela assez beau d’être reliés d’une façon ou d’une autre à un être vivant. En revanche, ils ne s’habituent toujours pas aux hommages avec leurs propres prénoms et on les comprend.

Puisque vous les connaissez déjà bien (à force de les suivre à nos côtés lors de nos entrevues bi-annuelles), Amandine et moi avons proposé un concept un peu différent pour cette escapade au Paléo. Le concept donc : Simon, Olivier ou les deux ?

C’est ainsi que l’on apprend qu’Olivier est à la fois le plus timide et le plus drôle tandis que Simon est le plus bordélique. Il n’y voit cependant pas d’inconvénient puisque son bureau est le reflet de son âme, elle aussi en bordel. Lorsqu’on leur demande qui est le plus gentil, cette interview (déjà un peu décalée) prend une tournure bien plus drôle et ironique, Simon est donc le plus gentil avec les bébés animaux et Olivier avec les plantes puisque ces dernières ne parlent pas. Enfin, ils sont tous les deux des accros du shopping et ils aiment beaucoup les vêtements. Pour Simon comme pour Olivier, la mode et la musique ont toujours été liées.

Je vous laisse découvrir l’interview au complet ci-dessous, ne serait-ce que pour leur humour et leurs voix suaves, cela vaut l’écoute.

 

Coup de gueule – Contre le public du Paléo, absolument pas contre la performance de AaRON.

Depuis des années où je viens au Paléo ainsi qu’à d’autres festivals en Suisse et au Québec, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer que le public suisse ne vient qu’aux concerts des groupes qu’il connait et dont il peut chanter les chansons. Résultat pendant AaRON : un mouvement de masse après Lili, jouée en milieu de concert et qui a permis aux « faux fans » de partir attendre Muse devant la Grande Scène.

Je comprends que vous ayez beaucoup aimé cette chanson lors de sa sortie il y a neuf ans (2007) cependant, je ne comprends pas comment, en ayant aimé le morceau, vous n’ayez pas un minimum de respect pour le groupe qui l’a composée et qui l’interprète ? Depuis, AaRON a sorti deux albums studio Birds in the Storm en 2010 et We Cut the Night en 2015. Des morceaux ils en ont composé d’autres, incluant les singles RiseSeeds of GoldArm Your EyesBlouson Noir, Onassis ou encore Maybe on the Moon, que vous les connaissiez ou non, ce que je vous reproche c’est de ne pas les avoir écouté hier. Je vous reproche d’avoir eu la chance de les avoir live devant vous, d’avoir reçu leur énergie, leur passion, leur amour et de les avoir planté là. Pour quoi ? Pour aller attendre 45 minutes devant une scène vide qu’un autre groupe dont vous connaissiez plus de chansons arrive.

Paléo a l’énorme avantage de proposer un doux mélange de têtes d’affiches et d’artistes émergents à découvrir, alors découvrez ! N’ayez pas peur de vous laisser surprendre, y compris par des groupes que vous pensez connaître. Promenez-vous au Détour, au Club Tent, au Village du Monde ou à la Ruche. N’entendez pas seulement ce qui se joue, mais écoutez !

De mon côté, je suis toujours aussi convaincue et envoûtée. J’aime l’univers du groupe, le naturel d’Olivier et l’aisance de Simon sur scène. J’aime leur accessibilité et leur générosité. En résumé, AaRON je vous aime.

PS : à dans cinq mois.

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