En tournée avec son nouvel album Curio City depuis janvier, Charlie Winston se confie à nous en toute simplicité. Trois opus et trois passages au Paléo Festival, un beau parcours pour cet artiste complet à la fois producteur et musicien. Il le dit lui même pour présenter son dernier album: “I realised that in my music I’d always had this big personality… I saw a certain theatrical aspect there. With this record I challenged myself to strip that away. This is me as a producer and musician.”

Depuis plusieurs mois, Charlie Winston joue principalement les titres de Curio City lors de ses concerts. Cependant, dans le cadre de gros festivals tels que Paléo, il décide d’intégrer quelques uns de ses plus anciens tubes en début de soirée afin de rappeler au public qui il est. Il voit d’ailleurs ses trois albums comme trois étapes de sa vie. Le premier reflète l’influence de ses parents et de la musique qu’il écoutait à la maison étant petit, le second c’est l’adolescence tandis que le troisième parle de maintenant. Plus question de revenir en arrière, il trace un trait entre son passé et son présent.

Être perçu uniquement comme un chanteur folk ne le ravissait pas forcément, d’autant plus que ses influences sont aussi nombreuses que variées. La musique électronique est un style encore jeune qui en est au stade de l’exploration. Pour Charlie Winston, il est important d’évoluer en tant qu’artiste notamment en fusionnant biologie et technologie comme il le fait à ravir dans le titre “Truth” extrait de son dernier album. Une belle rencontre avec un artiste dont on a encore beaucoup à apprendre.

Découvrez l’interview réalisée dans le cadre d’une table ronde et montée par Gilles Wenger.

 

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