D’Jal

D’Jal

D’Jal, c’est un peu la surprise de la programmation du Paléo 2016. L’humoriste a eu la lourde tâche de passer après Jamel, Gad Elmaleh, Kev Adams ou encore le carton de l’équipe de 120 secondes l’année passée dans la courte liste des représentants de l’humour qui sont passés dans le festival. Si D’Jal ne vous dit peut être rien, vous connaissez certainement son sketch déjà culte du Portugais ou plus précisément de “l’houloucouptère”. Présent dans le Jamel Comedy Club depuis la première saison en 2006, c’est en 2012 que ce tube le fait réellement découvrir aux yeux du public. Parti faire une tournée internationale, en passant par le Maghreb, par Londres ou encore par l’Afrique noir, il revient en France avec un nouveau spectacle “Just D’Jal” qui débute en 2015. Son spectacle parle de tout le monde, de toutes les communautés en se basant souvent sur des clichés bien connus, mais avec sympathie et douceur. D’Jal n’est pas là pour critiquer, au mieux il montre que tous les peuples ont leurs défauts et qu’au fond ça n’est pas grave. Un esprit de tolérance se dégage de ses sketchs sans que ça tombe dans le moralisme. Bref un spectacle qui fait du bien et qui était parfait pour conclure la semaine de Paléo en ce dimanche très familial, au vue du nombre d’enfants record présents dans le public. Fréquence Banane a eu l’occasion de lui poser quelques questions quelques heures avant son spectacle sur la scène des Arches : https://mjf.frequencebanane.ch/wp-content/uploads/2016/08/Djal.mp3...
Fakear : bol d’air frais sur la scène Deep House Européenne

Fakear : bol d’air frais sur la scène Deep House Européenne

Difficile d’être passé à côté de ce phénomène. Fakear fait danser les clubs et festivals partout en Europe avec sa Deep House poignante. Mélangeant les sons conventionnels de ce style de musique avec des samples orientaux, Théo Le Vigoureux produit de la musique planante et entraînante et arrive à se démarquer du monde “underground” grâce à son originalité et à sa joie qu’il arrive à transmettre par le biais de ses morceaux. Nous l’avions interviewé au Montreux Jazz Festival l’an dernier (cliquez ici), et pour cette 40+1 ème édition de Paléo, nous avons pu prendre de ses nouvelles:...
Lilly Wood & The Prick

Lilly Wood & The Prick

Rencontrés pour la première fois lors du Caprices Festival à Crans-Montana en 2011, j’avais gardé un assez mauvais souvenir de cette entrevue. Des réponses courtes, pas très à l’aise en interview, pas très concentrés non plus, bref, il fallait que je me réconcilie avec ce groupe qui me plaît pourtant beaucoup sur scène et sur CD. Lilly Wood & The Prick jouaient aux Arches vendredi soir en milieu de soirée. J’ai eu l’occasion de discuter avec eux un peu plus tôt dans la journée et je leur ai demandé, entre autres, ce que le Paléo représentait pour eux. Conclusion de Nili : ils aiment la Suisse et son public le leur rend bien. Réconciliation plutôt réussie puisque Nili et Benjamin semblaient assez à l’aise pour s’emparer du micro et se poser des questions entre eux. Nous avons ensuite parlé météo puisqu’il pleuvait au Paléo. Comme chaque année nous avons eu le droit à une soirée un peu boueuse et glissante. J’en ai donc profité pour demander à Lilly Wood & The Prick de nous raconter un souvenir de concert sous la pluie. En l’occurence, il s’agissait de leur tout premier festival. Ce sont souvent les concerts pluvieux qui font les plus beaux souvenirs. Pour les petites anecdotes, Nili raconte qu’elle avait écrit une lettre à Leonardo Di Caprio étant plus jeune. L’artiste avoue également que les réseaux sociaux font du bien à l’égo car “Si on est artiste on est un peu narcissique”. Leur concert de rêve serait, quant à lui dans une montgolfière ou sur un paquebot façon Titanic, mais sans couler si possible. Dans les principales raisons pour...
GiedRé

GiedRé

Comment définir cet OVNI musical ? On peut dire que c’est une jolie femme à l’apparence et à la voix toute douce et naïve qui chante des chansons qui expliquent par exemple toutes les façons de se suicider ou comment éviter d’avoir des enfant avec un fond de féminisme et dont le tube fédérateur s’appelle “On fait tous caca“. GiedRé s’est fait connaître notamment grâce à Raphael Mezrahi et Laurent Baffie, des relations qui expliquent le mélange entre absurdité, propos politiquement incorrects et un poil de vulgarité. Ne vous laissez pas avoir par le côté parfois cru de certaines de ses paroles qui peut surprendre, voire choquer, GiedRé est là pour raconter des histoires en rigolant. Elle casse les codes du politiquement correct en traitant de tout, mais toujours de choses qui existent en vrai. Derrière la déconnade de surface et l’aspect “pipi-caca”, il y a des messages plus ou moins sérieux. A Paléo, GiedRé, qui était déjà venue en 2012, a du faire face à un défi de taille: jouer sur la scène des Arches milieu de l’après-midi, soit environ 10’000 personnes (bien loin du nombre de spectateurs des salles dont elle a l’habitude) et surtout devant un public familial. Pour ceux qui connaissait déjà cet OVNI, le plus drôle durant ce concert était peut être de voir la tête des non-initiés qui découvraient les textes, mais qui se sont peu à peu laissé entrainer dans la folie et dans le second degré de la jeune femme. Le public d’une grande diversité est reparti le sourire aux lèvres, des questions improbables plein la tête et l’image du vagin géant qui servait de décors dans...
Hyphen Hyphen

Hyphen Hyphen

Jeunes, très jeunes, les niçois (ou presque, puisque le groupe compte deux berlugans) ont pris le temps de répondre à nos questions vendredi après-midi. Il faut savoir que pour les entrevues vidéo qui nous précédaient, le quatuor se maquillait à coup de peintures de guerre comme sur scène. Peintures dont ils ont également décoré les visages de l’équipe du Paléoblog imperturbable en plein travail. Face à ces quatre jeunes niçois, je n’avais pas envie de leur demander de réagir quant aux évènements récents, j’avais simplement envie de savoir « Comment ils allaient ». Un peu plus tard dans l’entrevue, nous sommes restés dans le thème de l’actualité et de la jeunesse en parlant du Petit Journal de Canal +. Les membres de Hyphen Hyphen, tout comme les jeunes de notre génération, regardaient cette émission quotidiennement et elle leur a même donné le goût de l’actualité. Côté concert, Hyphen Hyphen, tout comme Jain hier, étaient programmés au Détour, à la grande surprise des festivaliers. En effet, certains artistes ont été bookés par le festival 10 à 11 mois en avance et sont, heureusement pour eux, victimes de leur succès grandissant. Paléo les avait donc programmé sur la scène du Détour, pensant nous faire découvrir des artistes émergents, tandis que les jeunes talents ont explosé, et hier soir, c’est le Détour qui explosait. En interview, Santa, la chanteuse du groupe, parle de pop en anglais et de Hyphen Hyphen comme un groupe apolitique. Selon elle, le principal inconvénient des réseaux sociaux aujourd’hui ce sont les gens qui se prennent pour des “géopoliticiens et qui deviennent les rédacteurs en chef de vies pas si passionnantes.” On les remercie pour leur...