LiA

LiA

De la poésie, du rock, de l’énergie et du plaisir : LiA et ses musiciens ont entraîné le public du Club Tent dans leur univers hier soir. Ce Suisse originaire de Porrentruy n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a commencé à jouer à 13 ans dans un groupe de ska rock et chanson baptisé Ska Nerf. Aujourd’hui, LiA (verlan d’Ali, second prénom du chanteur) a ses propres textes, compositions, musiciens et surtout son propre public, de plus en plus nombreux (son album “Quand l’Homme s’endort” vient d’être récompensé par le coup de coeur de l’Académie Charles Cros qui distingue les albums qui ont marqué l’année). Son concert se situe à la frontière entre une musique axée sur des textes travaillés, harmonieux, invitant à la réflexion sur divers sujets de notre temps, et une symphonie rythmée, entraînante, sans jamais basculer dans l’un ou l’autre côté. LiA et ses musiciens semblent en effet être en parfaite osmose, laissant à la voix une place privilégiée et ne la supplantant jamais, même lors de morceaux plus rock. Le public semble conquis, en transe, tout comme ces artistes très entiers. LiA, l’une des très belles découvertes du Paléo Festival 2016 et dont vous pouvez écouter l’interview accordée à Fréquence Banane ci-dessous. https://mjf.frequencebanane.ch/wp-content/uploads/2016/07/interview_LiA.mp3     Interview réalisée en collaboration avec Gary...

Alex Beaupain

Alex Beaupain, auteur-compositeur interprète français nous parle de sa musique, de mélancolie et de politique sur Fréquence Banane. Sa musique, remplie de sensibilité et d’émotion se calque sur sa vie, ses parents, son passé. Son dernier album, « Loin », que le chanteur décrit comme une rétrospective de sa vie traite justement de tous ces thèmes, dans une ambiance mélancolique teintée de sons pop-rock et parfois même électro. Mais ce n’est pas tout, cet artiste a également d’autres projets que sa carrière de chanteur. Il a notamment composé la musique de plusieurs films du réalisateur Christophe Honoré, comme « 17 fois Cécile Cassard » (2002) et « Dans Paris » (2006). Pour lui, cette ambivalence lui permet à la fois de créer son propre univers et de contribuer à la production musicale d’autres artistes. A travers des morceaux comme « Au départ », Alex Beaupain se révèle également en tant que parolier engagé pour une politique plus solidaire. Il exprime ses espoirs et ses désillusions envers la gauche, qui le soutient d’ailleurs en la personne de François Hollande. Ce dernier a déclaré qu’Alex Beaupain était son chanteur préféré et avait même utilisé cette chanson dans sa campagne pour la présidence. Alex Beaupain se rend à Paléo confiant, il a ses techniques pour séduire un public pas forcément conquis d’avance. Pour lui, la sincérité et l’humour sont de mise, et il a largement relevé le défi. Ce concert tout en douceur n’a finalement rien à envier au reste de la programmation de jeudi. Les musiciens occupent une place de choix dans des arrangements très harmonieux et équilibrés de par la complicité de ces derniers. Quant au chanteur, il arrive...
We Are Match

We Are Match

Quand on leur demande trois choses à savoir sur leur groupe, ils nous répondent : on est amis, on fait de la pop et on est français. Effectivement, Paco, Gwen, Aurélien, Simon et Jim sont français et complices de longue date puisqu’ils se sont connus durant des études dont on sait seulement qu’elles étaient très éloignées de la musique. Par contre, peut-on résumé leurs créations simplement comme étants pop ? En tout cas pas la version live qu’ils ont proposé hier soir sur la scène du Détour. Pour cette première journée de Paléo, We Are Match a été le groupe malchanceux, victime de la tête d’affiche Muse, puisqu’ils jouaient simultanément dans des coins opposés du festival. Pourtant, les cinq français valaient la peine de partir au milieu du concert du géant britannique. Ils ont proposé une musique rythmée basée sur des superbes harmonies. Un seul mot: c’était frais! Nouveau, jeune, beau, énergisant et un brin mélancolique par moment. Ils mélangent la pop avec de l’électro, mais sans oublié un soupçon de rock. D’ailleurs y a-t-il une différence entre We Are Match en live et la version CD? C’est la question qu’on a posée à Paco et Gwen: https://mjf.frequencebanane.ch/wp-content/uploads/2016/07/Extrait-long.mp3 Le côté fou n’était pas vraiment présent hier soir, mais les circonstances n’étaient peut être pas les plus optimales bien que le public, de plus en plus nombreux au fil du concert, était là, présent et curieux. Un petit groupe de groupie a même bien donné de la voix. We Are Match, un groupe dont il faudra suivre attentivement l’évolution. Pour vous faire une idée vous pouvez aller écouter The Shark le tube de leur premier album...
Anach Cuan enflamme le Dôme

Anach Cuan enflamme le Dôme

Avec ses 10 ans d’existence et plus de 300 concerts derrière lui, Anach Cuan a déjà acquis une grande notoriété sur la scène du genre folk celtique, au niveau national et international, puisqu’il a aussi joué sur des scènes françaises, italiennes et même polonaises. Avec leurs grelots, bodhran ou vieille à roue, ils nous transportent tout droit dans la culture celtique, près de Galway plus précisément, puisque leur nom est celui d’un village dans ses alentours. Avec leur trois albums, un quatrième est en cours de préparation, ils ont su toucher un public toujours croissant en ajoutant à ses mélodies gauloises une touche de pop ou folk, leur donnant un air énergique et entraînant. Le public du Dôme n’y a pas été insensible hier soir. Nous nous sommes tous laissés porter sur leurs rythmes puissants et avons eu envie de chanter avec eux leur ode à la culture celtique. Mais, avant tout, Anach Cuan, c’est un groupe de huit musiciens passionnés, qui aime nous rappeler qu’ils font de la musique parce qu’ils aiment ça. Avant leur concert, deux membres de ce groupe, Tim Verdesca et Mathias Cochard, ont accepté de nous rencontrer pour parler de leur collectif et de ce qui l’unit : l’amour de la musique. https://mjf.frequencebanane.ch/wp-content/uploads/2016/07/Anach-Cuan.mp3 Interview réalisée en collaboration avec Odile...
Last Train

Last Train

Jeunes, travailleurs, passionnés et rock. Voilà qui résume le mieux ce groupe de quatre Mulhousiens fondé en 2005. Ils jouent au départ surtout pour le plaisir dans une ambiance un peu bordélique, mais envisagent petit à petit l’avenir plus sérieusement jusqu’à devenir aujourd’hui le groupe qui n’arrête pas de grimper. A 19h30, Last Train monte sur scène du Club Tent, dans une chaleur encore prenante. Le public est déjà présent sous la tente. Malgré la chaleur Julien (guitare), Jean-Noël (guitare et chant), Antoine (Batterie) et Tim (basse) donnent toute leur énergie. Leur rock est fougueux, massif et plutôt sombre. Ils n’ont pas besoin de paroles inutiles entre les chansons pour communiquer leur passion évidente et leur plaisir de se produire à cet endroit et à ce moment-là. Leur musique et leur interprétation est suffisante. Le public ne peut pas rester stoïque durant leur prestation énergisante. Leur musique est rythmée, motivante et a un petit côté Led Zeppelin. Last Train a pu prouvé, le temps d’un concert, que l’avenir du rock arrivait en force. Pour vous faire une idée vous pouvez aller écouter Fire, le tube avec lequel il ont conclu leur concert. Pour ceux qui les auraient raté au Montreux Jazz Festival et au Paléo, ils seront notamment présents le 26 novembre au festival Ebullition. Fréquence Banane a eu l’occasion d’en savoir un peu plus sur ce groupe bientôt incontournable le temps d’une petite interview avec Julien et Tim, rejoints par Jean-Noël vers la fin. Le groupe s’est aussi gentiment prêté au jeu de la “Banana song” pour un résultat à leur image, énergique et déganté....