par Johann Lozano | Juil 22, 2015 | L'artiste suisse, Paléo 2015
Malgré dix minutes de concert sucrées par un micro-trottoir des plus mémorables, rien n’a été perdu de l’énergie insufflée aux festivaliers par Larytta, groupe qui dissémine sa musique depuis plus de dix ans. En effet, le concert fut progressif, partant de beats entraînants pour arriver à ce qui ressemblait d’assez près aux raves d’antan. Pas le temps de se la couler douce avec eux, les titres s’enchaînent rapidement, maintenant le rythme soutenu des étés dansant. Eté, c’est le mot pour qualifier ce début de concert aux sonorités caribéennes infusées patiemment dans la techno et l’électro. Les quatre membres lausannois exclusivement masculins sont des électrons libres, changeant d’instrument au gré des pistes et dansant dès que l’occasion s’en présente. Tandis que le chœur de fan au centre de la foule et près de la scène est à même de reproduire certaines paroles mystérieuses qui saupoudrent parfois la musique, les pas de danse se transmettent depuis ce fameux centre, contaminant même les spectateurs les plus réservés loin de la scène, ceux-ci cédant à la tentation. Inexorablement, les fragrances émanant des glandes sudoripares (oui on parle de transpiration) des festivaliers en transe émergent et se mêlent aux senteurs de marie-jeanne. Sous lumières stroboscopiques à effets épileptiques, la transe est irrépressible. Les enceintes sont poussées à leur maximum en guise d’apothéose, fortement soulignée par l’ovation du public non retenue par le concert des Kings of Leon qui débute alors. En somme, ce fut un concert ultra festif qui aura mis les festivaliers à la bonne température pour le reste de la soirée. Un clip qui vaut le détour : Osama Obama Pour...
par Thibault Gilgen | Juil 22, 2015 | Paléo 2015, Village du Monde
Tout festivalier se rendant au village du monde s’attend inévitablement à quelques sonorités différentes des habituelles chansons pop qui tournent en boucle sur les ondes. C’est d’ailleurs là que réside tout le charme de ce fameux village du monde, si cher au Paléo festival. Lorsque je me suis rendu sous le dôme avec l’objectif d’observer d’un peu plus près un groupe du nom de Tulegur, je me suis mis dans de bonnes conditions, faisant preuve de curiosité face à ce duo. En effet, je savais pertinemment que je me lançais dans une drôle d’expérimentation jamais vécue jusque là. Mais peu importe, c’est aussi par là qu’opère le charme de Paléo ! Mon intérêt pour ce concert allait toutefois grandir de plus en plus, car quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’appris, en effectuant quelques recherches, que Tulegur, groupe d’origine mongole, se définissait comme un groupe de “nomad rock”ou de “grunge mongol”. Je me réjouissais dès lors de l’entrée en scène de Gangzi, c’est le nom du chanteur et guitariste, ainsi que de son acolyte Zangcan. Et je ne fus pas déçu. Le plus souvent équipés d’une guitare folk et d’un cajon, habillés à la fois dans une tenue traditionnelle et moderne, les deux compères m’ont vite séduit. Le show commence de manière fort entraînante. Les riffs et le rythme n’ont rien à envier au blues ou au folk et ils se rapprochent parfois même de la country. Imaginez un Bruce Springsteen ou un Johnny Cash sur scène (certaines mimiques de Gangzi rappellent d’ailleurs ces deux figures) chantant en mongol. Lorsque le tempo se fait plus lent, on pourrait...
par Marion Malique | Juil 22, 2015 | Paléo 2015, Zoom
De son vrai nom Arthur Higelin, c’est sous le surnom d’Arthur H que le musicien, chanteur, peintre et illustrateur français se fait connaître. Fils du chanteur Jacques Higelin, demi-frère des chanteuses Izïa Higelin et Maya Barsony, et demi-frère du réalisateur et comédien Kên Higelin, Arthur H ne pouvait être qu’artiste. Avec sa voix grave facilement reconnaissable, Les Inrocks en parle comme “un hurluberlu de la chanson française”. Être inclassable semble convenir parfaitement à ce chanteur hybride qui oscille entre jazz, rock et électro. Il sort son premier album studio à 24 ans qu’il nomme tout simplement Arthur H. Depuis 1990, ce ne sont pas moins de douze opus qui se sont enchaînés ainsi que trois victoires de la musique en 1993, 2006 et 2009, deux disques d’or et un prix de la chanson l’année passée. Finalement, avec une telle carrière, on voudrait tous être des OVNI de la chanson française pour Les Inrocks. Comme Arthur H ne fait rien comme les autres, c’est sur scène, à la fin d’un de ses concerts en 1998, qu’il demande sa future femme en mariage. Il s’agit de sa bassiste Alexandra Mikhalkova qui deviendra par la suite la mère de ses enfants. Son dernier album Soleil Dedans débute avec une chanson sur les caissières de supermarché et se termine sur la recherche du bonheur. Pour lui, il faut profiter des caissières avant qu’elles ne soient remplacées par des robots. Le bonheur c’est l’oubli de soi, dans une réflexion qui se veut méditative, Arthur H retiendra: « La liberté c’est le vide, le rien. Il faut mettre du rien partout, et surtout dans la musique. Il...
par Marion Malique | Juil 22, 2015 | Foodporn, Paléo 2015
Quoi ? Salade, riz, brochette d’agneau, dessert Où ? Au Restaurant de la Ferme Combien ? 12.- h Commentaires Un repas complet à l’ombre après l’émission et avant une bonne soirée de concert c’est toujours...
par Marion Malique | Juil 22, 2015 | Le staff du jour, Paléo 2015
Prénom Lionel Profession Photographe et chroniqueur Projets Lionel a réalisé, entre autres, les photos pour la pochette du dernier album live de Cali. h Au Paléo Se concentre principalement sur les petits artistes et les découvertes plutôt que sur la grande...
par Christopher Browne | Juil 21, 2015 | Chris, Coup de coeur, Paléo 2015
Après l’ambiance un peu plate d’Arno sur la grande scène, le trio belge a assez chauffé le public du Détour pour me faire hurler jusqu’au mal de gorge. Que du bonheur!