par Anna Mirkovitch | Juil 13, 2015 | MJF 2015, Zoom
Pour bien commencer cette deuxième semaine du Montreux Jazz, James Blake se produira ce soir au Lab. James Blake, c’est un fabuleux compositeur et producteur britannique. Fils de guitariste, il a entamé des études de musique à l’université de Londres. C’est lors de sa dernière année, en 2009, que l’influent DJ Gilles Peterson le remarque. Ceci notamment grâce à son premier EP : Air & Lack Thereof enregistré dans sa chambre en compagnie de Katy B. Le DJ lui propose de passer pour un mix spécial dans son émission et la machine est lancée : James Blake commence à se faire un nom. C’est en 2011 qu’il sortira son premier album sobrement nommé James Blake, cette fois, c’est bon tout le monde le connaît, il se retrouve même dans les artistes à suivre de 2011 du classement de la BBC. Depuis, deux albums et de nombreux EP ont vu le jour et sa renommée ne cesse de se propager. Considéré comme un pionnier de la post-dubstep, on peut qualifier la musique de James Blake comme une subtile association de Dubstep et Soul qui produisent une electro envoûtante. Et oui certains pensent qu’il gémit durant ses chansons, on considéra ici qu’il s’agit de chants charnels car bon les gémissements ne sont pas forcément négatifs et je me réjouis de les entendre dans l’ambiance pesante et sensuelle que les chansons de James Blake...
par Anna Mirkovitch | Juil 11, 2015 | MJF 2015, Zoom
Après Paléo en 2008 et 2013, c’est à Montreux que le célèbre groupe de reggae français Dub Inc se produira ce samedi 11 juillet sur la scène du Lab en compagnie de Groundation et Protoje & The Indiggnation pour une soirée reggae prometteuse. Le groupe formé en 1997 à Saint-Etienne (Fr), anciennement nommé Dub Incorporation, a sorti depuis 5 albums studios. Trois d’entres eux ont été sacrés meilleures albums de reggae français, rien que ça. Alors oui, Dub Inc ce sont des pointures internationales, capables de porter un message universel malgré que la plupart de leurs chansons soient chantées en français. Sachant mettre des claques musicales comme avec leur album Hors Contrôle sorti en 2010 autant que composer des classiques comme la chanson RudeBoy présente déjà sur leur premier album en 1999 mais qui reste à ce jour la marque de fabrique et l’emblème indémodable du groupe. Un documentaire nommé Rude Boy Story est même sorti en 2012. Réalisé par le français Kamir Meridja, le film retrace l’aventure de ce groupe hors du commun. Des textes inspirés et conscients qui traversent les albums habillés par une énergie musicale incroyable qui donne la banane et la patate à n’importe quelle génération. Mais le vrai visage de Dub Inc, c’est sur scène qu’il se dévoile. Devenu avec les années de véritables bêtes de scènes. Ils sont connus pour dégager une énergie communicante, dont le public s’imprègne instantanément, la scène du Lab promet d’être haute en couleurs ce soir. Groupe emblématique du reggae de ces dix dernières années, l’effet Dub Inc c’est aussi bon nombre de substances illicites consommées par des ados boutonneux sur...
par Marion Malique | Juil 10, 2015 | MJF 2015, Zoom
Doit-on encore les présenter? Pour commencer, on peut dire qu’ils ont une belle et longue carrière puisque le groupe de trip hop britannique est actif depuis 1991. Leur nom vient de la petite ville de Portishead à 20km à l’ouest de Bristol qui n’est autre que la ville natale de Geoff Barrow, membre fondateur du groupe. Après avoir travaillé comme assistant durant l’enregistrement de l’album Blues Lines de Massive Attack, Barrow rencontre Beth Gibbons, qui deviendra la voix si distinctive de Portishead. En 1994, ils sortent leur premier album Dummy avec Beth Gibbons au chant, Barrow aux claviers, Clive Deamer à la batterie et Adrian Utley à la guitare. Bien que timides côté presse, l’album fût un vrai succès commercial tant en Europe qu’aux Etats-Unis tout comme les singles Glory Box et Sour Times. La presse britannique élit Dummy comme album de l’année. Le trio reçoit en 1995 le très convoité Mercury Music Prize, devançant les groupes Oasis et Blur ainsi que la chanteuse PJ Harvey. Un an après la parution de leur deuxième album studio Portishead en 1997, le groupe sort Roseland NYC Live, principalement enregistré au Ballroom Roseland de New York avec un orchestre de 35 musiciens en 1998. Cette version live permet de voir que le groupe prend toute sa dimension sur scène. Il faudra attendre 10 ans pour la sortie de Third en 2008 que la presse qualifiera de « nouveau départ » et de « transformation ». Depuis 2011, le groupe se produit dans de nombreux festivals principalement en Europe après une tournée en Amérique du Nord, Australie et Nouvelle-Zélande. On se souvient notamment de leur passage au...
par Anna Mirkovitch | Juil 8, 2015 | MJF 2015, Zoom
Jamie Smith de son nom de scène Jamie xx passe jeudi 9 au Lab du Montreux Jazz. Retour sur ce jeune artiste anglais officiant en tant que DJ, producteur et remixeur. Ses talents il les a tout d’abord démontrés au sein du groupe The xx, formé avec trois amis issus comme lui de la prestigieuse Elliott School Londonienne. Leur premier album sorti en 2009 offre une pop/rock épurée, sombre et envoûtante qui leur valu une reconnaissance internationale. En plus du succès de son groupe, Jamie xx est connu pour avoir remixé le dernier album de Gil Scott Heron, We’re New Here. Cette réussite acheva de lui confirmer sa place d’artiste incontournable et prolifique dont il ne démérite pas depuis. Car la véritable actualité de Jamie xx, excepté sa venue à Montreux, c’est la sortie de son premier album solo en juin 2015, In Colour. Reprenant le visuel épuré et géométrique des pochettes d’albums de The xx, il y amène de la couleur et le résultat n’en est que plus émouvant. La magie de cet album reste de réussir à nous faire danser, sourire et rêver sur une mélodie triste à la limite du dépressif mais qui nous laisse une impression de joyeuse mélancolie. L’avantage avec Jamie xx, c’est qu’on l’écoute en toutes situations ; sur un hamac durant la sieste ou au cours de nuits blanches fêtardes et pour notre plus grand bonheur à Montreux ce...
par Marion Malique | Juil 8, 2015 | MJF 2015, Zoom
Petite, ma maman avait tous ses albums et on l’écoutait en boucle à la maison, en alternance avec Alicia Keys. Quel plaisir de pouvoir la voir sur scène ce soir dès 20h au Stravinski suivie de D’Angelo and the Vanguard. Retour sur un début de vie bien loin des strass et des paillettes. Née le 11 janvier 1971 dans le Bronx à New York, Mary Jane Blige de son nom complet est aussi connu sous le nom de « Queen of Hip-Hop Soul ». Depuis ses débuts en 1992, elle a déjà vendu plus de 40 millions de disques à travers le monde. En 2006 elle révélait avoir été abusée sexuellement dans son enfance. Petite elle a vécu dans les HLM les plus dangereux de la banlieue de Yonkers à New York. Elle se réfugie alors dans la musique et devient la chanteuse principale dans la chorale de son église. Elle gagne un concours de chanson à 7 ans en interprétant Respect d’Aretha Franklin. Après une enfance difficile, la jeune femme plonge dans les drogues douces au début de son adolescence puis dans l’alcool plus tard dans sa carrière. C’est un de ses petits amis qui l’aidera à arrêter en menaçant de la quitter au début des années 2000. La chanteuse se reprend ensuite en main et perd près de 20kg à l’aide d’un coach personnel qui lui fait combiner diète et sport tout en continuant sa lutte contre l’abus de substances toxiques. Son titre de reine du hip-hop soul elle ne l’a pas démérité avec ses douze albums studios en 22 ans, avec un rythme effréné à raison d’un album...
par Amandine Rosset | Juil 8, 2015 | Amandine, MJF 2015, Zoom
Quatre jeunes hommes tenteront de vous faire voyager entre les îles et ses rythmes dansés et le rock britannique. Ces grands enfants retrouvent aussi des sonorités cartoonesques qui ne peuvent que vous donner envie de danser. C’est d’ailleurs le but du groupe, faire bouger le public et transmettre du bonheur à u moment où la société en a besoin. Tout cela en italien, leur langue natale, qui donne une touche supplémentaire latino à leurs mélodies. Le nom du groupe vient des mots italiens “dago” qui veut dire dague, cliché des étrangers sur les Italiens qui seraient tous liés à la mafia, et du mot “mago” qui veut dire magie. Ce nom nous traîne à la fois dans un monde d’enfants et dans celui des adultes, exactement comme leur musique qui ravira tout le monde. Ce groupe, qui montera pour la première fois sur une grande scène en dehors de son pays, se produira sur la scène du Music in the Park. Avis aux danseurs, danseuses ou simple amateur de bonne humeur en musique, foncer découvrir ces 4...