Le Steak and Sun

Le Steak and Sun

Le Village du Monde propose d’innombrables stands de nourriture et autres. Comme vous le savez sûrement, le thème de cette année est le monde celtique. Beaucoup de stands de nourriture proposent de ce fait du poisson grillé.  Ce n’est pas le cas du Steak & Sun. À première vue, le restaurateur propose des burgers classiques. Mais ses burgers sont variés, et prestigieux ! Il suffit de voir la file, remplie de festivaliers qui n’attendent que de déguster un Dubliner propre et en ordre. Le stand propose huit burgers, tous à un prix différent, et il y en a pour tous les goûts. L’engouement autour de ce stand peut paraître intrigant, mais les gens qui le tiennent offrent un accueil si chaleureux, dans une odeur attirante de bœuf mêlée à celle du pain et des légumes, que nos papilles ne peuvent que se diriger vers ce stand pour tenter de se frayer un chemin vers le burger divin du Steak & Sun. Une très bonne ambiance où l’attente ne se fait pas sentir, où les jeunes passent devant tout le monde sans que personne ne se plaigne. Un endroit où se nourrir pour différents prix mais une seul qualité (et elle est bonne) de...

The Celtic Social Club

Mais quelle ambiance dans ce village retranché d’irréductibles celtes! On peut facilement passer à côté et pourtant ce serait d’une tristesse infinie que de ne pas faire un tour dans cette petite ville dans la ville, le fameux village du monde CELTE. On l’a déjà mentionné, là-bas la nourriture vous transportera dans les pires fish and ships de Londres ou sur une boulangerie du port de Galway mais le deuxième (et vrai) clou du spectacle (la première restant l’incroyable tour vagabonde qui nous envoie une chaleur de PUB, façon Honeydukes de Harry Potter), il s’agit bien de l’atmosphère conviviale qu’il y règne! Et ceci en grande partie grâce aux généreux “Celtic Social Club” qui ont donné de leur personne et ont mouillé la chemise (qu’ils avaient pourtant au sec, à l’abri du Dôme) pour ravir les petits et les grands, les initiés et les touristes. Qui a dit que la musique celte était ringarde? Certainement pas ceux qui dansaient les pieds dans l’eau ce vendredi soir sur la cadence entraînante du groupe. On connaissait le « Buena Vista Social Club », il faudra maintenant faire avec cette énergie entre tradition et rock. Ses sept membres nous viennent principalement de Bretagne et ils ont su nous montrer que même sous la pluie, on peut amener un rayon de soleil. Ils n’ont pas peur de réinventer et de populariser les classiques et vous surprendront forcément par leur style et leur fraîcheur. Mais bonne nouvelle si vous les avez raté, ils ont déjà fait Paléo, les Vieilles Charrues et n’ont pas l’ambition d’arrêter leur carrière festivalière de sitôt. Au milieu du paysage très pop de Paléo,...
DENEZ fait voyager le village du monde

DENEZ fait voyager le village du monde

Denez, chanteur et compositeur breton revient à Paléo 18 ans après sa dernière visite. Ses compositions métissées entièrement acoustiques voyagent des thèmes celtiques aux tsiganes, en passant par des influences grecques, slaves et yiddish. Retour sur son parcours et sur sa performance.   Denez Prigent grandit en Bretagne où il est profondément marqué par la beauté des paysages de l’île de Batz à l’horizon, qui l’inspireront dans un élan artistique et par une découverte : le breton. Il est émerveillé par les sonorités de cette langue qu’il étudiera longuement. Lorsqu’il accepte le défi osé de chanter à cappella en breton des chants traditionnels en 1992, il crée un véritable phénomène qui lui ouvrira les portes du succès. C’est à ce moment-là qu’il décide d’incorporer des sons électroniques à sa musique traditionnelle dans un second album, qui enthousiasmera le public ainsi que la presse, et qui lui permettra de venir pour la première fois au Paléo Festival en 1998. Rappelons d’ailleurs que cette 23e édition accueillait également des artistes encore présents cette année, comme Louise Attaque et Jean-Louis Aubert. Suite à son troisième album, Denez s’essaie aussi à la musique de films, en collaboration avec des réalisateurs tels que Ridley Scott pour la bande originale du film « Black Hawk Down », Jacques Malaterre dans le documentaire « L’Odyssée de l’espèce » et Olivier Dahan pour la B.O. du film « Les Seigneurs ». Suite à la sortie de son quatrième album en 2003, Denez fera une longue pause consacrée à l’écriture, les voyages et l’expérimentation musicale pendant plusieurs années. C’est en 2015 qu’il reviendra sur le devant de la scène avec son dernier album « An Enchanting Garden », dans...

Le Village du monde – mercredi

Comme vous le savez, cette année au Paléo le thème du Village du Monde est « Les Pays Celtiques ». Pour l’occasion, les stands de nourriture proposent des plats traditionnels tels que fish’n’chips, galettes bretonnes, différentes spécialités de poisson et de fromage et même le fameux Haggis, la panse de brebis farcie. Niveau boissons, de l’hydromel est proposé mais c’est la bière qui est à l’honneur avec bien sûr la Guinness et aussi d’autres marques celtiques telles que Kilkenny, Irish Pale Ale ou encore la bière au miel de Barbãr. Côté infrastructure, on note l’érection de la Tour Vagabonde, imposante construction de trois étages abritant la scène (toute petite) de l’Escale ainsi que le Mac Palmer’s Pub. Ouverte en son centre, les deux étages supérieurs en sont presque réduits à ne servir que de balustrade pour pouvoir contempler avec un angle nouveau le rez, son pub et sa scène, créant une atmosphère qui respire l’authenticité et la convivialité. Mais c’est surtout de par ses artistes que brille ce Village du Monde. Ce mercredi, c’est Happy Ol’McWeasel qui a ouvert le bal : du punk rock qui crache. Vif, tranchant, efficace. Viennent ensuite les Red Hot Chili Pipers. Attention à la méprise puisqu’il ne s’agit pas du groupe de funk rock américain mais bien d’un quintet écossais jouant du « bagrock », comme ils le nomment. Comptant sur scène une batterie, une caisse claire, une guitare, une basse et trois cornemuses, ces joyeux lurons reprennent des titres mythiques du rock, à leur sauce. Mais loin d’avoir l’air réchauffés, ces derniers prennent un coup de jeune et sont polis à neuf par le travail de réinterprétation fourni...
The Rapparees éveillent le village du monde

The Rapparees éveillent le village du monde

Le village du monde du Paléo festival est particulièrement attendu des visiteurs chaque année pour le lot de surprise qu’il leur réserve. Après l’Asie l’année dernière, on se rapproche de nos contrées avec un village celtique. Hier soir, c’était The Rapparees qui lançait la danse. Au village du monde, le visiteur entre véritablement dans un autre monde, un monde souvent imaginaire pour les plus fantaisistes … mais aussi tout à fait réel pour les plus pragmatiques qui se laissent volontiers guider par le riche choix de bières proposé dans les alentours du dôme. La bière, voilà un élément qui n’est de loin pas indissociable de la musique, car celle-ci reste bien entendu le principal vecteur qui nous transporte dans le monde celtique. Le groupe “The Rapparees” incarne ce regroupement à la perfection: “We love beers”, clament-ils haut et fort une fois entrés en scène. Il est 21h30 sur la pleine de l’Asse, la majorité des festivaliers se pressent déjà devant la grande scène afin de trouver une bonne place pour le concert de Muse. Pendant ce temps, là-haut dans le village du monde, une joyeuse bande d’Irlandais du Nord (ils nous viennent de Belfast), attire une foule de plus en plus nombreuse et la fait danser. Le spectateur quelque peu mauvaise langue pourrait croire qu’un groupe de touristes anglophones s’est égarés du camping pour se retrouver là par hasard sur scène avec une Cardinal à la main (qui doit par ailleurs avoir bien mauvais goût si tentait que l’on ose comparer notre bière locale aux mousses servies dans le monde celtique). Toutefois, il s’agit bien de fabuleux musiciens qui...
Les tambours de Tokyo

Les tambours de Tokyo

Le dimanche de Paléo est toujours un moment magique et remplit de nostalgie. Pour lui sublimer son côté solennel, cette année, le village du monde accueillait sous le dôme les tambours de Tokyo. Le maître japonais des percussions Kobayashi Seido qui dirige son groupe depuis plus d’un demi-siècle a foulé la plaine de l’Asse dimanche, accompagné de sa troupe de professionnels et de leurs monstrueux instruments. En effet, les tambours de Tokyo, dit Taiko en japonais qui veut dire littéralement « Tambour le plus grand », sont des instruments de la taille d’un frigo. Leur construction nécessite un travail précis et minutieux dont le savoir-faire s’est transmis de génération en génération depuis le VIe siècle déjà, où l’on retrouve les premières traces de cet instrument. Il s’agit donc d’un instrument traditionnel japonais qui dans les années 60 à commencé à se répandre en dehors du Japon. La pratique du Taiko fait appel à un travail corporel conséquent qui s’apparente aux pratiques des arts martiaux. Accéder au son parfait, celui que l’on désir, nécessite un fort ancrage du bassin de la souplesse ainsi que de la force. Ces musiciens s’apparente donc tant à des sportifs qu’à des artistes. L ‘esthétique de la frappe et la beauté des corps en mouvement subliment les rythmes et les sons. Le résultat n’en est que plus irréel. C’est pour cette raison que le Taiko peut être considéré comme une musique, une danse, un art martial ou encore une méditation. Ce qui est sûr, c’est que l’ambiance donnée par les tambours de Tokyo sur la scène du Dôme collait parfaitement à un dimanche de Paléo ;...