Un p’tit burger aux saveurs orientales, ça vous tente ?

Comme chaque année, lors de notre entrée au Village du Monde,  à peine le temps de faire quelques pas que déjà nous voilà happés par les odeurs enivrantes flottant dans l’air, des mets et des douceurs venus d’ailleurs… Alors au milieu des momos tibétains, nems, raviolis et beignets asiatiques, sushis de toutes sortes, sans oublier les nouilles chinoises, dans cet univers d’extrême Orient de cette édition 2015, se cache des hamburgers pas comme les autres… Alors, vous prendriez bien un Wakame ? Ou bien le Gangnam ? Bon, alors peut-être le Huasong ? Ou encore le Samourai ?  Commençons par le commencement, mercredi environ 19h00, pluie battante sur la plaine de l’Asse… Mais pourtant, il me faut bien manger un petit quelque chose avant de me mettre à l’abri pour assister aux concerts et mon estomac gargouille… Je suis au Village du Monde et je l’aperçois : “Burger orientaux” écrit sur une petite pancarte… Tiens ça peut être sympa ça, et pas le temps de réfléchir davantage, je fonce sur le stand. À la lecture de la carte des burgers je ne suis pas déçue, j’ai le choix entre des burgers atypiques : du pain au sésame, de la salade wakame et une sauce soja (le Wakame), du pain toujours sésame avec des pousses de bambou et une sauce kawai (le Samourai), un pain Chili cette fois-çi avec de la poudre de cacahouètes et une sauce saté (le Huasong), ou encore du pain au Curry, salade de gingembre et une sauce asiatique (le Gangnam). Sinon, pour les moins téméraires, je constate que de hamburgers plus classiques sont aussi proposés :...

Un petit tour au Village

Cette année, comme vous le savez sûrement déjà, le village du monde nous fait visiter l’Extrême Orient, que ce soit en passant par la Chine ou le Japon, par la Mongolie ou la Thaïlande, il y en a pour toute l’Asie de l’Est. En y entrant hier à l’heure où tout le monde faisait la queue pour manger, un groupe thaïlandais se produisait sur la scène du Dôme. Parmi une foule relativement espacée mais bien présente, je me faufile vers l’avant pour les observer d’un peu plus près. Ils s’appellent « The Paradise Bangkok Molam International Band » et ce sont cinq hommes. J’avais lu que le « Molam » était une sorte de rock psychédélique des rizières thaïlandaises. Je suis en total découverte. Juste devant moi, quatre femmes magnifiquement bien habillées et maquillées dansent en rythme sur les basses de la musique. Elles portent toutes une robe bustier blanche et sont coiffées d’un gros chignon décoré de fleurs rouges et jaunes. Plusieurs personnes s’arrêtent pour les prendre en photo et se faire prendre en photo avec elles. Je me demande si leur présence a été mandatée par le groupe ou non. Je laisse cette question en stand-by et me contente moi aussi de les photographier. J’observe encore un moment le groupe, l’un des artistes joue d’une sorte d’immense flûte de pan. Je me fais tout de même la réfléxion que je ne sais pas où d’autre j’aurais pu écouter de la musique populaire thaïlandaise comme celle-ci. Et oui, le village du monde est synonyme de découvertes! J’observe les gens autour de moi. Tous ont l’air d’apprécier l’instant, l’ambiance particulière qui émane de...

Tulegur: un retour aux sources … passant par la Mongolie

Tout festivalier se rendant au village du monde s’attend inévitablement à quelques sonorités différentes des habituelles chansons pop qui tournent en boucle sur les ondes. C’est d’ailleurs là que réside tout le charme de ce fameux village du monde, si cher au Paléo festival. Lorsque je me suis rendu sous le dôme avec l’objectif d’observer d’un peu plus près un groupe du nom de Tulegur, je me suis mis dans de bonnes conditions, faisant preuve de curiosité face à ce duo. En effet, je savais pertinemment que je me lançais dans une drôle d’expérimentation jamais vécue jusque là. Mais peu importe, c’est aussi par là qu’opère le charme de Paléo ! Mon intérêt pour ce concert allait toutefois grandir de plus en plus, car quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’appris, en effectuant quelques recherches, que Tulegur, groupe d’origine mongole, se définissait comme un groupe de “nomad rock”ou de “grunge mongol”. Je me réjouissais dès lors de l’entrée en scène de Gangzi, c’est le nom du chanteur et guitariste, ainsi que de son acolyte Zangcan. Et je ne fus pas déçu. Le plus souvent équipés d’une guitare folk et d’un cajon, habillés à la fois dans une tenue traditionnelle et moderne, les deux compères m’ont vite séduit. Le show commence de manière fort entraînante. Les riffs et le rythme n’ont rien à envier au blues ou au folk et ils se rapprochent parfois même de la country. Imaginez un Bruce Springsteen ou un Johnny Cash sur scène (certaines mimiques de Gangzi rappellent d’ailleurs ces deux figures) chantant en mongol. Lorsque le tempo se fait plus lent, on pourrait...

Voyage à travers la Chine

Cette année, le Village du Monde a pour thème l’Extrême-Orient. Chaque année, c’est une immersion totale dans un univers presque inconnu pour nous, petits suisses en visite à Nyon. Le décor n’a pas manqué son but cette édition. Des jolis portails rouges, qui donnent presque l’impression de penétrer dans le quartier rouge, non amstellodamois mais bien chinois. Et parmi ces portes, on a trouvé, au détour d’une lumière Maïa Barouh. Groupe franco-japonais, cette petite formation a réussi à enchanter la foule, tant par les voix envoûtantes des deux chanteuses que par la fougue du claviériste. Une des plus belles découvertes de la soirée, alors que j’étais simplement de passage pour voir à quoi ressemblait le Village du Monde de cette...